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Caisse Desjardins des Rivières – Comment optimiser la valeur marchande d’immeubles à logements?

Gaston Julien, copropriétaire d’immeubles à logements et Renée Descarreaux, conseillère en gestion du patrimoine à la Caisse Desjardins des Rivières. Photo: Métro Média – Alain Couillard
Brigitte Bérubé, directrice principale du développement de marché. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

IMMOBILIER. Avec une hausse moyenne de 14% du marché de l’investissement multilogements de juillet 2018 à juin 2019, les vendeurs ont tout intérêt à connaître certaines particularités financières afin de minimiser les impôts associés au moment de la vente.

La Caisse Desjardins des Rivières proposait un 5 à 7, le 3 décembre, afin d’informer une centaine de propriétaires d’immeubles locatifs, souhaitant vendre dans un horizon de trois à cinq ans, quant aux différentes façons d’optimiser la valeur marchande de leurs édifices.

«Fiscalement, on veut bien accompagner les gens surtout pour ceux qui sont propriétaires depuis plus de 10 ans, car l’impact fiscal est parfois très important. Beaucoup d’individus croient qu’il faut vendre un immeuble avant le 31 décembre alors que c’est tout le contraire», commente Brigitte Bérubé, directrice principale du développement de marché.

Elle rappelle que la plus grosse dette pour un particulier est celle de payer ses impôts. «On vient au monde avec une dette fiscale et lorsqu’on décède on la lègue à d’autres. Concernant un immeuble locatif, comme le marché a évolué énormément, le propriétaire ne peut pas la laisser, car il doit payer ses impôts même à son décès.» Il a également été question des moyens à prendre afin de payer une résidence principale à même des revenus locatifs.

Commentaires

Dominique Renaud, conseiller principal en fiscalité chez Valeurs mobilières Desjardins. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

Gaston Julien est actif dans le marché immobilier depuis 1975. «J’avais 33 ans à ce moment et nous étions trois associés. Nous avons acheté un édifice de 36 logements en investissant chacun 10 000$. J’avais un peu de liquidité sur la maison et je ne voulais pas perdre cet argent.» L’événement organisé par Desjardins lui a permis de répondre à plusieurs questions.

Le résident de Neufchâtel se souvient qu’au début, son beau-frère comptable lui précisait qu’il n’était pas nécessaire de s’incorporer. «Par contre, lorsqu’on prend des risques, qu’on a de la liquidité sur une maison ou d’autre chose et on investit dans l’immobilier. Si ça tourne mal, au moins le reste est protégé.»

Caroline Gignac, de Saint-Gabriel-de-Valcartier, a pu valider une décision prise vers l’an 2000. «Je me suis souvent posé la question à savoir si on aurait dû s’incorporer ou non.» Propriétaire d’immeubles à logements depuis 1996, elle raconte que ses parents, qui étaient déjà actifs dans le domaine immobilier, lui ont permis d’apprendre à mieux les gérer au début des années 2000. J’ai bien fait à ce moment-là de ne pas m’incorporer.»

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