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Jeux olympiques de 2024 – Passion et rêve pour Maïthé Boivin

(Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

PORTRAIT. L’été a été très occupé pour la nageuse synchronisée Maïthé Boivin où elle a terminé en deuxième position lors de l’épreuve d’équipe libre, derrière l’équipe nationale junior mexicaine lors des Championnats panaméricains de l’UANA qui ont lieu en août à Windsor en Ontario. Membre de l’équipe Québec junior de nage synchronisée, elle est sélectionnée pour faire partie du camp de sélection de l’équipe nationale junior en décembre et elle cible l’équipe nationale senior afin de participer aux Jeux olympiques de 2024.

Maïthé Boivin a remporté une médaille de bronze aux Championnats panaméricains de l’UANA qui ont lieu en août à Windsor en Ontario. (Photo gracieuseté)

Inscrite en ballet classique à deux ans et demi, Maïthé Boivin a fait bonne figure dans cette discipline pendant sept ans, dont cinq ans en danse-étude. «Je me suis blessée au fascia du pied et j’ai dû arrêter. Je voulais me trouver un autre sport et la nage synchronisée ressemblait beaucoup à de la danse, mais dans l’eau, et j’ai décidé d’essayer ça.»

«Faire de la nage synchronisée demande du souffle et des muscles. C’est comme courir le 400 mètres à fond sans respirer.»
-Maïthé Boivin

À 10 ans, après six mois de nage synchronisée en option récréative, c’est-à-dire une fois par semaine, la jeune sportive se prend au jeu. «Au début, je faisais partie d’équipes moins fortes, mais plus le temps avançait, plus j’évoluais. Lorsque j’ai fait ma première Équipe Québec à 14 ans, tout a débloqué.»

Maïthé Boivin, qui est membre du club Québec excellence synchro, concède qu’elle a un horaire serré. Elle poursuit ses études le matin en science naturelle au Cégep Garneau et passe ses après-midis à la piscine olympique du Pavillon de l’éducation physique et des sports (PEPS) de l’Université Laval ou à celle du Centre Wilbrod-Bhérer. L’entraînement représente de 25 à 30 heures, six jours par semaine.

Objectifs

La jeune femme voit grand. Sans détour, elle répond du tac au tac que son objectif est de participer aux Jeux olympiques de 2024. Il y a quelques jours, la direction de son club l’a informée qu’elle avait été choisie parmi les 32 meilleures nageuses de sa catégorie au Canada pour la sélection des membres de l’équipe nationale dont 12 seront retenues. Raphaëlle Plante et Allison Demers, deux autres membres du club, sont invitées à ce camp de sélection.

Cette sélection se fera du 17 au 22 décembre au stade olympique de Montréal. Les 12 meilleures au pointage des deux camps de sélection seront retenues pour composer l’équipe nationale. Elles représenteront le Canada aux Championnats du monde juniors Fina 2020 qui se dérouleront 24 au 30 août à Québec. Si elle devient membre de l’équipe nationale de nage synchronisée, Maïthé Boivin devra déménager à Montréal ou Calgary.

Maïthé Boivin, à gauche, en pleine voltige. (Photo Métro Média – Alain Couillard)
Genevieve Mercier, entraîneur-chef du club Québec excellence synchro, en compagnie de membre de l’équipe de nage synchronisée junior. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

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