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Patinage de vitesse à 50 ans – Rien n’arrête Sylvie Maltais

À Melbourne en avril, elle a remporté une médaille d'argent dans la catégorie 50-54 ans. (Photo gracieuseté)< Photo: ARYANE TANGUAY

COMPÉTITIONS. Mordue de patinage de vitesse depuis 2005, après avoir vu son fils Jean-Christophe s’entraîner dans les arénas, Sylvie Maltais participera aux Jeux mondiaux d’hiver de Maîtres, pour les 30 ans et plus, qui se tiendront à Innsbruck en Autriche du 10 au 12 janvier 2020.

Une pause pour la patineuse de Saint-Émile lors de sa visite en Australie. (Photo gracieuseté)

S’initier à un sport technique ou de compétition à l’âge adulte comporte son lot de défis, concède la résidente de Saint-Émile pour qui le patinage de vitesse est devenu une passion. Après une progression au fil des années, elle mentionne s’entraîner de quatre à cinq fois par semaine sur la glace du Pavillon de la jeunesse dont la dimension correspond à une patinoire olympique. «Lorsque l’anneau de glace sera complété l’an prochain, c’est certain que j’irai probablement là.»

«Je ne sais pas ce que la glace avait de particulier en Australie mais c’était wow. Le plus surprenant était de voir des palmiers avant de rentrer dans l’aréna.»
-Sylvie Maltais

Sa plus récente compétition dans la catégorie des maîtres 50-54 ans remonte à avril lors du Master international short track games à Melbourne en Australie où elle a terminé 1ère au 500 mètres, 3e au 777 mètres en plus de participer aux courses du 1000 mètres et du 1500 mètres. «Lors d’une épreuve, mon conjoint a appelé les enfants, à Québec, et mon père, à Baie-Comeau, via Skype. Au moment où j’ai quitté la glace, il m’a tendu le téléphone en me précisant que toute la famille était là. Je me suis dit: c’est donc ben cool la technologie.»

En 2017, deux fractures l’on contrainte à suspendre ses entraînements pendant quelques mois. «L’une s’est produite en février et l’autre en juillet. Lorsque je me suis cassé le poignet la première fois, j’étais sur le point de participer au Championnat du monde en Grande-Bretagne dans la catégorie 45-49 ans.»

Cet épisode l’a forcé à entreprendre un entraînement de rattrapage. «J’ai rechaussé les patins en octobre (2017) et on termine la saison de compétitions vers la fin mars (2018). Cette saison-là n’a pas été longue pour moi. En patinage de vitesse, tu ne te mets pas en forme, il faut que tu le sois, car c’est dur pour le dos et les jambes.»

Vidéo – Compétition à Melbourne cette année  –  Pointage

Champions et adultes: Les Maîtres de leur sport

(Photo gracieuseté – Aryane Tanguay)

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