Nouvel appui pour les résidents de la rue Monseigneur-Cooke

ENVIRONNEMENT. Le conseil de quartier de Loretteville adopte une résolution demandant à la Ville de Québec de réaliser le branchement, sans frais, des cinq résidences de la rue Monseigneur-Cook liées à la contamination par les sels de déglaçage pour assurer l’équité envers tous les citoyens.

Lors de l’assemblée publique du mardi 5 novembre, la présidente du conseil Lucette Bouchard a rappelé que la Ville de Québec avait procédé en 2016 au raccordement de cinq résidences de la rue Perce-Neige dans l’arrondissement de Beauport, en raison d’une contamination aux sels de déglaçage sur le boulevard Raymond. Ce branchement au réseau de Sainte-Brigitte-de-Laval s’est fait sans aucuns frais pour les citoyens concernés.

Il y a quelques semaines, l’un des propriétaires de la rue Monseigneur-Cook a reçu une facture de 42 000$ alors que celle pour chacun des quatre autres était de 32 000$. Récemment, le montant a été réduit de moitié par la Ville. Une situation que les membres du conseil de quartier jugent inacceptable. Le conseiller du district Loretteville-Les Châtels, Raymond Dion, défend depuis plusieurs mois les citoyens touchés.

En juin, il demandait que la Ville reconnaisse son entière responsabilité dans la contamination de la nappe phréatique par du sel de déglaçage qui affecte les familles de dix résidences des rues Jade et Monseigneur-Cook dans le quartier Val-Bélair. De plus, deux études ont démontré une situation similaire à celle de Beauport. L’une avait été payée par les résidents, au coût de 10 000$, et l’autre par la Ville. Elles arrivaient à la même conclusion que la nappe phréatique avait été contaminée au sel de déglaçage.

Autres textes
La Ville ne reconnaît pas sa responsabilité – Une facture salée pour cinq propriétaires