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Activité de financement pour Les Fidèles Moustachus

Claudine Dufour, coorganisatrice de cet événement au profit des Fidèles Moustachus. (Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

ANIMAUX. Le refuge Les Fidèles Moustachus de Québec tenait récemment un vernissage 1001 Moustaches à la Passerelle de La Scène Lebourgneuf. Cet événement, qui a permis d’amasser 3166$, a été l’occasion pour l’artiste invitée, Claudine Dufour, de vendre une quinzaine de portraits des animaux séjournant au refuge, à la recherche d’une famille pour la vie. Une vidéo a été également diffusée sur les réseaux sociaux afin de stimuler l’adoption.

Le fondateur du refuge, Samuel Côté, mise sur une sensibilisation de l’adoption d’animaux (Photo Métro Média – Alain Couillard)

Propriétaire depuis une dizaine d’années de deux chiens provenant du refuge, Claudine Dufour souhaitait apporter sa contribution à l’entreprise qui a été victime d’une introduction par effraction en septembre. «C’est plus intime comme endroit et on ne laisse pas partir les animaux avec n’importe qui. L’objectif est d’avoir une longue vie heureuse ensemble. Souvent, les raisons d’abandon sont un peu superficielles.»

Fondateur du refuge, Samuel Côté indique que l’entreprise a accueilli ou aidé quelque 10 000 animaux depuis sa création il y a 12 ans. «C’est un gros chiffre, mais c’est plate de voir qu’il y a autant d’animaux abandonnés.»

Devenue en 2016 le centre animalier de la Ville de Québec, l’entreprise Les Fidèles moustachus reçoit une aide financière de la Ville en plus de donner du travail à 25 ou 30 personnes selon la saison. «Avant que je devienne le centre animalier, c’est moi qui devais assumer tous les coûts et c’était difficile d’être rentable avec ça. J’ai dû réhypothéquer ma maison pour arriver financièrement.»

«Il ne faut pas penser que l’animal est là pour nous contenter, mais il est avec nous autres, ce n’est pas pareil. Ce n’est pas un bibelot, car il fait partie de la famille. Mes deux chiens sont toujours avec moi partout, ce sont mes amours.»
@CSi:- Claudine Dufour

«En juillet c’est terrible, nous recevons un nombre très important d’animaux comparativement à janvier et février où c’est beaucoup plus calme. Nous avons 200 espaces de disponibles et parfois c’est pratiquement plein. Ça fait beaucoup d’animaux à s’occuper.»

L’un des 15 tableaux de chiens présentés lors de ce vernissage. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

L’adoption d’animaux

Pour Samuel Côté, adopter un animal est un moment important et tout doit être fait pour s’assurer que l’animal et le nouveau propriétaire seront heureux dans ce processus. «Ça fait des années que j’agis en tant que refuge, mais je trouve que les choses ne changent pas. C’est pour cela que je veux continuer à faire le plus de sensibilisation possible auprès des jeunes dans des écoles où dans d’autres événements similaires avec le public parce que souvent, l’abandon est créé par un geste d’adoption non réfléchi et dans les trois quarts du temps c’est émotionnel.»

Samuel Côté indique qu’il prend le temps de discuter avec le parrain ou la marraine avant d’adopter un animal. «Lorsqu’on a un chien par exemple, c’est un contrat de 10 à 15 ans et ça, il faut bien le rappeler. Il arrive qu’un chien se retrouve dans une, deux ou parfois trois familles pour se retrouver au refuge avec des problèmes de comportements. C’est cela qu’il faut éviter.»

Il rappelle que tous les animaux qu’on fait adopter sont stérilisés, vaccinés, vermifugés et micropucés.
Infos – refugelfm.com

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