Soutenez

École de la Chaumière – Le compostage au cœur des préoccupations

Les enseignantes Marie-Hélène Vadnais et Hélène Toupin à l’arrière en compagnie d’un groupe d’élèves participants. (Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

ENVIRONNEMENT. Hélène Toupin et Marie-Hélène Vadnais, deux enseignantes de l’école de la Chaumière du quartier Des Châlels parrainent trois bacs de compostage installés sur une parcelle de terre appartenant à la Ville de Québec. Tous les élèves de 3e et 4e année et un groupe de résidents du quartier sont impliqués et sensibilisés à l’importance de composter par cette initiative scolaire.

Intéressée par tout ce qui touche la science, Hélène Toupin souhaitait faire découvrir le processus de germination des graines à ses élèves de 4e année l’an dernier tout en voulant proposer autre chose pour l’année 2019-2020. «Cela nous a amené à faire des démarches vers le compost. Nous voulions que cela soit ouvert pour l’école et les gens du quartier qui n’ont pas de bacs de compost à proximité», mentionne Marie-Hélène Vadnais.

«Nous, notre but c’est d’avoir un jour un toit vert à l’école.»
-Hélène Toupin

«On a trouvé une parcelle de terrain appartenant à la Ville, voisine de l’école. Nous avons ensuite sollicité les familles du quartier à ce projet. Ce sont les 50 élèves de nos deux classes qui se sont occupés d’inciter leurs parents à signer la pétition en mai et juin derniers», raconte l’enseignante de 3e année.

Implication

L’implication des élèves et des résidents du quartier est l’élément clé. Une fois le projet accepté et la construction des bacs complétée le 19 octobre, tout le processus de compostage a débuté. Quant aux élèves de l’école primaire, deux autres classes, dont celle de Julie Maranda (3e) et Suzanne Lalancette (4e).

Chaque classe dans l’école, qui regroupe 320 élèves, a une petite chaudière à côté d’une poubelle afin de récupérer seulement les fruits et les légumes. Chaque mois, un niveau scolaire a la responsabilité de récupérer chaque jour les matières compostables. En novembre, cette responsabilité revient aux élèves de 5e année. Suivront ceux de 6e année, 2e année et adaptation scolaire, 1re année, préscolaire et, en avril, le service de garde.

«On va voir aussi comment cela va aller en janvier et février, car il faudra déneiger ce secteur. Certains élèves se sont déjà proposés comme volontaires pour déneiger un peu», mentionne Mme Toupin.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.