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Audrey-Anne Déry ne rate jamais sa cible

Photo: (Photo Métro Média - Perrine Gruson)

CARABINE. Audrey-Anne Déry, 25 ans, a tenu sa première arme à 12 ans. Initiée par son père, également cadet dans son temps, puis instructeur civil, la jeune femme s’est taillée une place de choix au sein du tir sportif. La sportive détient actuellement le titre de championne canadienne en tir à la carabine.

Dès sa première année de tir sportif, Audrey-Anne a remporté une place au sein de l’équipe québécoise. Une quinzaine d’années après ses premiers pas au sein des cadets de L’Ancienne-Lorette, la carabine occupe toujours une place primordiale pour elle. «Je suis toujours en train de penser à avoir un mode de vie sain. Le tir sportif m’a donné confiance en moi. J’ai vieilli, c’est sûr, mais le fait d’avoir des objectifs à court, moyen et long terme et de réaliser des accomplissements concrets m’a aidée à devenir autonome et organisée. Je suis toujours portée à avoir un corps et une tête en santé», indique l’athlète.

La jeune femme, qui s’entraîne de quatre à six périodes par semaine au Club de tir les Castors de Charlesbourg, déplore que l’opinion publique associe le tir seulement aux chasseurs ou à des personnes aux penchants délinquants. «Aucune de ces représentations n’est rattachée à nous. La plupart des tireurs sportifs sont des intellos, ou en tout cas des cérébraux», croit-elle. La Bélairoise fait en effet valoir qu’il s’agit d’un sport très mental, en plus de faire travailler les muscles stabilisateurs et l’endurance, dans lequel on doit avoir un parfait contrôle de ses émotions. C’est d’ailleurs cet aspect qu’elle devra travailler le plus pour se rendre à son objectif d’être parmi le Top 12 du Championnat des Amériques. Ensuite, elle espère obtenir une excellente performance aux Jeux panaméricains pour accéder aux Olympiques de 2024. Audrey-Anne vient d’ailleurs de remporter le Championnat national de tir à la carabine à Toronto et a obtenu sa place dans l’équipe canadienne.

Le talent naturel ne suffit pas

Pour l’athlète, qui s’entraîne régulièrement au gym, en plus du contrôle du rythme cardiaque et l’esprit d’analyse, l’attention particulière aux détails est un élément essentiel du succès. Mais surtout, il faut travailler. «Le talent naturel ne suffit pas. On ne peut pas être champion sans mettre beaucoup de travail», explique la championne.

 

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