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Parkinson Québec et Chaudière-Appalaches – La détermination est essentielle à la guérison

Jocelyne Gouge s’implique depuis près de 20 ans dans l’organisme régional Parkinson Québec. (Photo gracieuseté) Photo:

TÉMOIGNAGE. Jocelyne Gouge, de Neufchâtel, dans l’arrondissement Les Rivières, a appris en l’an 2000, à 42 ans, qu’elle était atteinte de la maladie de Parkinson. Obsédée par son travail à un poste d’auxiliaire en informatique, d’infographiste et en multimédia à l’Université Laval, elle doit tout abandonner. L’année suivante, elle s’implique à la Société Parkinson de Québec et devient membre du conseil d’administration.

Le moyen de s’assurer une meilleure qualité de vie est de demeurer très actif physiquement soutient Mme Gouge, maintenant âgée de 62 ans. Pour inciter ses membres à bouger, l’organisme de Québec rembourse la moitié des coûts reliés à des activités telles des sessions de yoga, des ateliers corps et expression, du tai-chi et de la gymnastique. «Pour vivre longtemps avec le Parkinson, il faut rester en forme. Moi, je veux être là lorsqu’on va trouver un remède à cette maladie.»

Ayant maintes fois rencontré des personnes qui venaient d’être diagnostiquées, elle indique que son expérience a permis à ces gens de retrouver la joie de vivre. «J’étais jeune lorsque j’ai appris que j’avais cette maladie. Il y en a aujourd’hui qui sont diagnostiqués dans la trentaine, mais la moyenne c’est entre 50 et 60 ans.»

«J’ai marché durant sept ans avec une canne et c’est en travaillant chaque jour que j’ai pu m’en libérer, car il faut dire et répéter au cerveau comment faire.»
-Jocelyne Gouge

Se basant sur son expérience et les rencontres qu’elle a eues avec les nouveaux diagnostiqués depuis une vingtaine d’années, elle constate un dénominateur commun entre les individus touchés par le parkinson. «Ce sont presque toutes des personnes perfectionnistes à l’extrême, qui se défoncent au travail et qui ne voient que le travail. Moi, j’aurais payé pour faire ma job», raconte en riant Jocelyne Gouge. «Il y a aussi une partie de stress et une autre environnementale. En agriculture en Europe, le parkinson a été déclaré maladie professionnelle ce qui n’est pas le cas ici.»

Parcours Parkinson

Le Parcours Parkinson, autrefois connu sous le nom de la Grande Randonnée au moment de sa création en 1991, permet de donner des services et de l’assistance aux personnes des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches qui sont touchées par la maladie ainsi qu’aux proches aidants. L’an dernier, l’objectif de 40 000$ a été dépassé et Mme Gouge espère que la somme de 50 000$ pourra être atteinte cette année.

L’activité de financement se déroulera près du musée sur les plaines d’Abraham le dimanche 8 septembre sous la présidence d’honneur de Rachel Léonard, directrice générale de Volvo Québec. Le premier départ de 10 km est prévu à 10 heures tandis que le parcours traditionnel de deux kilomètres est annoncé pour 13 heures. Cet événement a lieu beau temps mauvais temps. Il est organisé dans plusieurs régions du Québec, et permet un rassemblement de toutes les personnes atteintes par cette maladie.

Parallèlement aux activités qu’elle planifie, Jocelyne Gouge s’est occupée de la conception et la mise en page des deux journaux de l’organisme: l’Info Parkinson et la Voix du Parkinson de 2001 à 2012. En mars 2017, à l’occasion de son Assemblée générale annuelle, Parkinson Québec lui a remis le prix Tulipe de l’engagement reconnaissant son implication exceptionnelle dans sa communauté.

Info: www.parcoursparkinson.ca

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