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Le Chemin des crêtes du Pacifique – Un bon départ pour Alexandra Hémond

La borne confirmant le passage au 450e km. (Photo gracieuseté – Alexandra Hémond) Photo:

DÉFI PERSONNEL. Alexandra Hémond, qui réside dans l’arrondissement des Rivières, a déjà franchi 725 des 4240 kilomètres de son périple solo sur le Chemin des crêtes du Pacifique, en suivant la côte ouest des États-Unis vers le Canada. La jeune globetrotteuse marche pour amasser des fonds pour la recherche sur la maladie de Parkinson qui touche un proche de sa famille.

C’est la seconde fois en deux ans que la jeune femme se donne un tel défi. L’an dernier, elle a complété en 104 jours le sentier des Appalaches, une distance de 3510 km, qui relie les monts Springer en Géorgie et Katahdin dans le Maine. Depuis son départ le 1er mai, l’expérience acquise lui permet de s’adapter plus rapidement aux situations qui mettent ses capacités physiques et psychologiques à rudes épreuves. Le Chemin des crêtes du Pacifique, qui attire plus de 300 marcheurs par année, traverse des forêts et des milieux sauvages préservés où peu de personnes résident le long du sentier.

Cette marche lui permet de découvrir de magnifiques paysages (Photo gracieuseté – Alexandra Hémond)

Arrivée le 22 mai à Agua Dulce, en Californie, elle croyait que ce défi serait plus difficile mentalement. «Mais non, cela va bien de ce côté-là pour le moment. La température est fraîche dans le désert ce qui est très bien pour moi. J’en profite puisque les journées plus difficiles vont arriver bientôt», commente-t-elle lors d’un entretien téléphonique. Elle ajoute que les résidents de cette ville de 4000 habitants sont surpris du temps froid en cette période de l’année. «Il y a eu plusieurs journées à 15 celcius et il a même neigé à haute altitude le 19 mai, car j’étais à ce moment à plus de 2133 mètres (7000 pieds).»

«J’ai amassé jusqu’à maintenant 5493$ sur un objectif qui est passé de 2000$ à 8000$»
-Alexandra Hémond

Le point le plus haut sera au Col Forester, dans la Sierra Nevada, qui culmine à 4009 mètres. Alexandra Hémond croise parfois des familles de marcheurs sur le sentier. «Je suis bien seule, car j’ai un rythme plus rapide que la majorité des marcheurs.»

Imprévus

La jeune femme indique que son équipement se limite à un sac de couchage, un matelas, une tente, une brosse à dents, de la nourriture et quelques vêtements. «Je me suis fait voler des bonbons dans mon sac durant la nuit. Rien de majeur, mais c’est platte de découvrir ça surtout lorsque tu n’as pas beaucoup de nourriture.» Elle avoue que l’adaptation à la longue marche n’est pas facile. «J’ai quelques douleurs aux pieds parfois. Je me serre les dents et je continue, car je ne peux pas faire autre chose.»

Selon le degré de difficulté du secteur qu’elle traverse, Alexandra Hémond parvient à maintenir un rythme de 40 km par jour. «Je vais moins vite si mon sac est plein d’eau et de nourriture.» Quant aux endroits pour dormir, elle peut compter sur une application téléphonique qui lui permet de planifier ses arrêts. «Les autres marcheurs savent qu’ils mettent ma vie en danger s’ils volent ma tente ou mon sac de couchage. De toute façon, quel est l’intérêt d’en traîner un 2e

Elle compte compléter le Chemin des crêtes du Pacifique en 100 jours. «Est-ce que je vais me blesser, comment ça va se passer lors de la prochaine étape de 320 km? Il y aura beaucoup de neige, une altitude élevée et des rivières à traverser. Il ne fait pas si froid que ça lorsqu’on marche», souligne-t-elle.

defisparkinson.ca

Une partie du sentier du Chemin des crêtes du Pacifique (Photo gracieuseté)

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