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Maison des jeunes l’Évasion de Neufchâtel – Rayonner dans son quartier

Laurence Bolduc, coordonnatrice de la Maison des jeunes l’Évasion. (Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

COMMUNAUTÉ. Présente dans le milieu depuis 1996, la Maison des jeunes l’Évasion de Neufchâtel joint une campagne de sensibilisation afin que le nouveau gouvernement de la CAQ reconnaisse à sa juste valeur le travail des maisons des jeunes de la Capitale-Nationale. Coordonnatrice pour celle de Neufchâtel depuis trois ans, Laurence Bolduc, qui a elle-même fréquenté cet établissement à son adolescence, avoue qu’elle a cet organisme tatoué sur le cœur.

Stacy, âgée de 14 ans, participe aux activités de sa maison des jeunes qu’elle a découverte à la suite d’une campagne de promotion effectuée l’an dernier dans des classes de 6e année. «Je me sens bien quand je la fréquente, car c’est un endroit où je peux être moi-même.» L’endroit devient souvent le point d’ancrage pour les garçons et filles, âgés de 12 à 17 ans, en proposant un milieu de vie sain et sécuritaire, souligne la coordinatrice.

«On ne travaille pas sur une problématique particulière, mais nous recevons autant des jeunes qui réussissent bien à l’école que ceux qui ont un peu plus de difficultés ou d’autres qui vivent des problèmes d’anxiété», indique Laurence Bolduc. La Maison des jeunes Neufchâtel est présente à l’École secondaire Neufchâtel, de 11 h 45 à 13 h 30 du lundi au vendredi. Elle fait équipe avec La Clique du boulevard Bastien et Pilier jeunesse des secteurs de Vanier, Duberger et Lebourgneuf.

Une activité plus formelle est proposée chaque mois par les intervenants. «On a déjà parlé de la légalisation de la marijuana. On organise aussi quelques ateliers pour calmer le stress et l’anxiété en vue des examens qui arrivent en juin. Il n’y a pas de sujet tabou tant et aussi longtemps qu’on utilise un langage respectueux. Ça dépend de l’intérêt des adolescents.»

Sentiment d’appartenance

Laurence Bolduc n’en démord pas, le respect et la confiance sont les deux éléments essentiels pour assurer le fonctionnement de l’organisme. «Il faut parfois gérer des conflits et tout se fait dans le dialogue. Autant les gars que les filles vivent à nous parler de leurs problèmes particuliers, mais cela demande un peu de temps.

L’esprit de groupe a permis à certains adolescents de changer leur comportement. «Eux, ils ne le remarquent pas nécessairement, mais nous, on voit l’évolution dans leur capacité générale ou dans leur façon de penser. Parfois, certains anciens participants reviennent nous voir et nous remercient d’avoir été présents durant des moments plus difficiles.»

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