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Mont Bélair Découvertes se mobilise pour le développement de la montagne

:Une partie des membres de l’association, Sébastien Théberge, Annou Théberge, Châtelaine Beaudry et Mireille Boulianne. (Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

ÉCONOMIE. Des membres de l’organisme sans but lucratif (OBNL) Mont Bélair Découvertes, créée en juillet 2018, veulent participer au développement récréotouristique du parc de la montagne et le protéger en collaboration avec la Ville de Québec et tous les intervenants du milieu. À court terme, ils entendent proposer des idées afin d’assurer la mise en place de diverses activités sportives et familiales.

Sébastien Théberge, un résident du secteur du Mont Bélair et initiateur de la corporation, souhaite que la Ville de Québec, qui a acquis jusqu’à maintenant quelque 550 des 700 hectares prévus, interdise la construction de tout ensemble résidentiel. Lors du conseil de quartier de Val-Bélair, le mercredi 15 mai, le représentant de la corporation a insisté sur l’importance que les résidents de Québec développent un sentiment d’appartenance face à la montagne. «Ce site dépasse le seul côté local. Je crois que la nature et l’humain ne font qu’un. Nous voulons contribuer à la protection du site et le mettre en valeur.»

«Les sentiers sont là afin de permettre à la population d’avoir accès à la nature, décompresser en famille et avoir un temps de qualité.»
– Sébastien Théberge

Pour le moment, note-t-il, le public fréquente principalement trois secteurs, celui des antennes de communications, le lac Alain et la base de plein air auxquels s’ajoutent quelques sentiers de marche, de ski de fond et les randonnées en raquettes hors sentiers. «Certains observatoires pourraient être placés à divers endroits stratégiques, principalement où il y a des caps et des falaises.» Parmi la diversification d’activités proposées par Mont Bélair Découvertes figure le vélo à pneus surdimensionnés (fatbike) qui permet de circuler plus facilement dans des sentiers auxquels s’ajoutent l’escalade, le ski hors piste, la course et la marche en sentier simple trace.

L’organisme compte soumettre des projets pilotes pour un développement progressif. «On pourrait mettre en place des sentiers de raquettes pour occuper le territoire, sans que ces sentiers soient permanents. Cela permet aussi d’impliquer les citoyens dans ce projet-là.» Un chalet serait aussi construit dans le secteur du lac Alain pour les adeptes du ski de fond. L’un des moyens soumis pour limiter la présence de véhicules 4×4 dans certains secteurs du parc, précise Sébastien Théberge, est d’occuper le territoire le plus rapidement possible.

L’association veut développer plusieurs sentiers pédestres dans le parc. (Photo Métro Média – Archives)

Expertise

Le porte-parole souligne qu’en Colombie-Britannique notamment, la supervision, le développement et le nettoyage des parcs sont confiés à des personnes qui connaissent bien le terrain. «Le sentiment d’appartenance ça passe aussi par le bénévolat et l’implication citoyens.»

En plus de résidents du secteur du Mont Bélair qui sont mobilisés, l’organisme est composé de personnes-ressources dont Châtelaine Beaudry, présidente de l’association et hydrogéologue pour le ministère de l’Environnement, et Mireille Boulianne, spécialisée en consertation et éducation à la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ), celle-ci ayant déjà participé au développement de plusieurs parcs dans le nord du Québec.

 

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