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Chevaliers de Colomb de Loretteville – Peut-être la dernière année pour le marché aux puces

Alain Chassé, ex-grand Chevalier, souhaite qu’un local soit trouvé rapidement afin d’assurer la tenue de ce marché aux puces annuel. (Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

FINANCEMENT. Les Chevaliers de Colomb de Loretteville, qui remettent depuis 40 ans entre 30 000$ et 60 000$ à la communauté, recherchent un entrepôt de 5000 pieds carrés (464 mètres carrés) d’ici la fin du mois d’août. S’ils n’y parviennent pas, ce marché aux puces pourrait être le dernier.

L’ex-grand Chevalier, Alain Chassé, était responsable de l’association au moment où un incendie a détruit complètement, il y a cinq ans, la grange dans laquelle tout le matériel récupéré durant l’année était entreposé. «Elle appartenait à l’un de nos membres.» M. Chassé indique que le bail de location de l’entrepôt actuel, d’une superficie de 3500 pieds carrés et pour lequel l’association paie 37 000$ annuellement, se terminera à la fin du mois. «Le propriétaire le récupère afin de le démolir et pour y construire des immeubles à logements.»

Une partie des articles vendus. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

Dès septembre chaque année, des bénévoles du club récupèrent du matériel. «Les gens nous appellent et nous entrons ça dans l’entrepôt. Nous gardons ce qui est bon, nous le plaçons dans des boîtes et nous les conservons jusqu’au prochain marché aux puces.» Alain Chassé indique que le montant alloué pour la location de l’entrepôt ne doit pas dépasser 40 000$. «Si nous payons la valeur du marché, soit 70 000$ environ, il nous restera que 10 000$ à remettre aux organismes. On ne fera pas 22 000 heures de bénévolat juste pour cela. Nous n’avons qu’à organiser trois ou quatre soupers spaghetti pour arriver à ce même montant.»

Ce marché aux puces vise trois objectifs, indique l’ex-grand Chevalier, la récupération, l’aide financière à la communauté et un soutien aux familles démunies qui souhaitent acquérir des biens à moindre coût. «C’est l’occasion aussi pour plusieurs personnes de se retrouver une fois l’an. Ce qui n’a pas été vendu, le mardi midi, nous le donnons à des organismes de la région.» Cette activité annuelle se déroule au même endroit depuis une quinzaine d’années.

La section des livres est bien étoffée. (Photo Métro Média – Alain Couillard)

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