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Quartier Lac-Saint-Charles – Un projet de chenil contesté

L’implantation éventuelle d’un chenil à Lac-Saint-Charles ne fait pas l’unanimité (Photo – Deposit Photos) Photo: Matthew Ragen

POLITIQUE. Lors de l’assemblée publique du mardi 19 février à Loretteville, le conseil d’Arrondissement de La Haute-Saint-Charles a reporté à plus tard l’adoption d’un projet de règlement qui aurait permis l’implantation d’un chenil dans le quartier Lac-Saint-Charles. Une consultation publique, effectuée par le conseil de quartier le 8 janvier, a démontré que les résidents étaient massivement contre cette modification.

Profitant de la première période de questions, une résidente de la rue Taschereau, Lucie Sainte-Croix, a précisé que toutes les personnes présentes à cette séance étaient contre ce changement de zonage. «Cela a mené à une recommandation unanime du conseil de quartier vous demandant de refuser la modification de ce projet de règlement.»

Raymond Dion, président du conseil d’Arrondissement de La Haute-Saint-Charles, a visiblement été surpris par cette opposition citoyenne du quartier visé. Il a d’abord tenu à préciser que le conseil d’arrondissement avait pris en compte les propositions antérieures et contingenté à un le nombre de chenils pouvant s’installer dans le quartier ciblé.

Jean-François Bertrand, qui est propriétaire de la terre voisine de cette demande pour l’implantation d’un chenil et le respect de la volonté exprimée au conseil de quartier. «On ne connaît pas le nombre de chiens souhaité ni la race. Si le maximum est de 15, mais que cela ne comprend pas les chiots, cela peut représenter jusqu’à 120 chiens. On ne sait rien.»

Un conseil consultatif

Steeve Verret, conseiller du quartier Lac-Saint-Charles, a d’abord rappelé que le conseil de quartier avait un mandat consultatif. «Dans un projet comme celui-ci, le citoyen a donné entre 6000 $ et 7000 $ pour un changement de zonage. On laisse passer le projet et on va ensuite en consultation publique.» Face à cette mobilisation d’un groupe de citoyens, M. Verret a alors proposé le retrait du projet de règlement tout en proposant aux résidents de retourner voir leur conseil de quartier. Il a souligné son côté favorable aux chiens pour avoir été élevé à Saint-Émile où il y avait trois chenils au centre-ville.

Afin de s’assurer que tout l’esprit de la loi municipale soit respecté, le conseiller Verret a indiqué qu’un référendum était le seul moyen de trancher dans ce dossier. «Si on voit qu’à la signature du registre les gens concernés sont contre à ce moment-là, je pourrai prendre une décision indiquant que la population est vraiment contre. C’est ça qui est important.»

Raymond Dion a confirmé que la signature du registre pouvait être déplacée à Lac-Saint-Charles. «Cela pourrait être au centre communautaire centre communautaire Paul-Émile-Beaulieu de Lac-Saint-Charles.»

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