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Rallyes automobiles: une passion avant tout

David Bérubé et Marilou Leblanc ont participé à deux rallyes du Championnat des Rallyes de l'Est canadien. Photo: (Photo gracieuseté)

COURSES. Marilou Leblanc et David Bérubé, de Loretteville, Simon Dicker, de Stoneham, et Pierre-Luc Lagacé, de Lac-St-Charles, ont un dénominateur commun , ils aiment les rallyes, carburent à la vitesse et relèvent les défis.

D’autres équipes du Québec étaient inscrites au Championnat des rallyes de l’Est canadien de Charlevoix à La Malbaie. (Photo gracieuseté)

Marilou Leblanc et David Bérubé font équipe depuis 2011 en rallye automobile. «Chaque course occasionne de très grandes dépenses et il n’y a pas d’argent à gagner, c’est vraiment pour l’honneur.» La copilote indique qu’un rallye peut coûter de 5000 $ à 10 000 $ et il y en a pour tous les budgets.

«Il y a des participants qui ont des véhicules valant 600 000 $», signale Mme Leblanc. Certaines équipes utilisent des automobiles à 4 roues motrices alors que d’autres sont très peu modifiées. «La catégorie qui regroupe le plus grand nombre de participants s’appelle Open et toutes les modifications permises y sont regroupées.» Elle ajoute que les dommages ou bris au véhicule sont aux frais de chaque équipe.

C’est une passion parce qu’il n’y a rien à gagner en fin de compte, qu’on finisse premier ou dernier.
-Simon Dicker

Simon Dicker et Pierre-Luc Lagacé aiment la vitesse et la performance de leur véhicule. «Il y a les nombreux réglages à effectuer au moteur et à la suspension surtout avec des pneus neufs.» Comme Marilou Leclerc et David Bérubé, ils ont complété cet été les rallyes de Baie-des-Chaleurs et Charlevoix. «En Gaspésie, un bris de cardan nous a ralentis et on a terminé au 7e rang.» À Charlevoix, tout a été mis en œuvre pour être compétitif», souligne le pilote Simon Dicker.

Quant aux représentants de Loretteville, leur véhicule était en deuxième position lors de la course à La Malbaie, en octobre, mais une pénalité les a fait glisser en cinquième place sur 22 équipes.

Rouler à fond

«Le but de chaque rallye est clairement d’avoir du plaisir», commente Simon Dicker. Il raconte qu’à son premier rallye de performance en 2015, à Charlevoix, il a vécu toute une sortie de route. «Il nous restait un kilomètre à faire et on fait un capotage qui s’est terminé dans une maison.»

Une autre sortie de route a eu lieu cette année à Charlevoix. «C’est une erreur de pilotage de ma part. J’ai tiré un peu trop mon freinage et l’auto est sortie sur un terre-plein. Notre véhicule, un Subaru WRX-STI, est retombé sur ses roues et nous sommes repartis pour terminer la course.»

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