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Élections provinciales 2018: la parole aux candidats (Taschereau)

Cette semaine, on vous présente les candidats dans Taschereau à l’aide de cinq questions.

Catherine Dorion, Québec Solidaire.

Catherine Dorion, Québec solidaire (QS)

Catherine Dorion, âgée de 35 ans, est une artiste engagée originaire de Québec. La jeune mère de famille se présente pour la première fois sous les couleurs de Québec solidaire, elle qui était candidate pour le parti Option nationale (ON) dans le même comté en 2012 et en 2014.  

Quelles sont les trois qualités essentielles au poste de député de Taschereau?

«Je dirais d’abord la sensibilité. Ça veut dire être capable de réellement écouter ce que les gens ont à dire ; Ensuite, le courage de toujours aller au front pour représenter les intérêts des citoyens et des citoyennes du centre-ville de Québec ; Je dirais toutefois que la qualité essentielle d’une députée est la capacité d’inspirer. Les choses peuvent changer et ma mission est d’en convaincre les gens.»

Quelle est votre plus grande force face à vos adversaires?

«Mon refus de suivre les conventions établies qui empêchent les véritables aspirations des citoyens et des citoyennes de s’exprimer librement. Je ne suis pas en politique pour avoir une carrière, mais pour bâtir un large mouvement social qui permette au peuple de reprendre ses affaires en main.»

Quel est le dossier local le plus important/prioritaire selon vous?

«L’obsession médiatique pour le troisième lien entre Lévis et Québec, ça résonne chez les gens parce qu’ils veulent plus de temps. C’est une fausse promesse : le troisième lien va coûter une fortune, augmenter les émissions de gaz à effet de serre et ne changera rien pour le trafic, s’il n’empire pas la situation.  À Québec solidaire, on comprend que les gens veulent plus de temps. C’est pourquoi nous proposons une semaine de vacances supplémentaire et différentes mesures de conciliation famille-travail qui permettraient aux gens de profiter pleinement de leur vie.»

Parlez-nous de quelque chose qu’on ne sait pas de vous.

«Québec solidaire a la réputation d’être un parti d’urbains qui préfèrent le métro aux grands espaces, mais il n’y a pas d’endroits où je me sens plus libre et épanouie que lorsque je me trouve dans ma cabane dans le fond du bois.  Sans internet, sans électricité!»

Si vous pouviez avoir un super pouvoir, lequel serait-il et pourquoi?

«J’aimerais avoir le pouvoir de créer des liens d’empathie chez les gens afin qu’ils puissent ressentir ce que les autres vivent autour d’eux.  Ça ferait une méchante thérapie collective à tout le monde et on pourrait enfin se parler pour vrai.»

Diane Lavallée, Parti Québécois.

Diane Lavallée, Parti québécois (PQ)

Diane Lavallée, qui demeure à Québec depuis 25 ans, est âgée de 61 ans. Elle a été présidente du Conseil du statut de la femme de 1999 à 2006 et elle est consultante depuis 2015.

Quelles sont les trois qualités essentielles au poste de député de Taschereau?

«Être à l’écoute des gens et sensible à leurs besoins, sans préjugés ; Être fidèle à ses valeurs de justice, de solidarité et d’intégrité ; Être capable de défendre haut et fort les intérêts des gens de la circonscription.»

Quelle est votre plus grande force face à vos adversaires?

«À titre de présidente de la Fédération des infirmières, du Conseil du statut de la Femme et de La Curatelle publique, j’ai acquis une bonne expérience de la défense des droits et intérêts des personnes vulnérables et marginalisées. De plus, ma formation d’infirmière m’aide à être à l’écoute des besoins des gens.»

Quel est le dossier local le plus important/prioritaire selon vous?

«L’accès et l’amélioration des soins de santé en augmentant les services à domicile pour que les aîné(e)s et les personnes vulnérables puissent demeurer chez-eux en toute quiétude.»

Parlez-nous de quelque chose qu’on ne sait pas de vous.

«À l’âge de cinq ans, après avoir perdu mon père dans un accident de voiture, j´ai grandi dans une famille monoparentale de quatre personnes. De ma mère, sans le sou et sans diplôme j’ai appris la détermination et le courage. Dans un autre registre, je dois avouer mon faible pour les chiens et particulièrement pour Laîka, ma welsh terrier!»

Si vous pouviez avoir un super pouvoir, lequel serait-il et pourquoi?

«Je voudrais assurer une meilleure répartition de la richesse pour pouvoir mettre fin à la pauvreté! Dans un pays riche comme le nôtre, c’est une honte de constater que tant de gens doivent fréquenter des soupes populaires pour survivre et que des enfants viennent à l’école le ventre vide!»

Svetlana Solomykina, Coalition Avenir Québec.

Svetlana Solomykina, Coalition avenir Québec  (CAQ)

Svetlana Solomykina est originaire de Russie, mais elle réside au Québec depuis 26 ans. En 2011, la femme d’affaires âgée de 49 ans a fondé une compagnie de services-conseils.  

Quelles sont les trois qualités essentielles au poste de député de Taschereau?

«La capacité d’écoute ; L’empathie ; La fierté de porter et de défendre les dossiers des citoyens de Taschereau.»

Quelle est votre plus grande force face à vos adversaires?

«Mon parcours. Je suis issue de l’immigration avec le français comme langue seconde, j’ai une bonne formation en sciences ainsi qu’une solide expérience en gestion et stratégies des organisations publiques, parapubliques et aussi privées; une combinaison rare.»

Quel est le dossier local le plus important/prioritaire selon vous?

«L’accès aux soins de santé demeure un enjeu majeur surtout pour la portion la plus vulnérable de la population.»

Parlez-nous de quelque chose qu’on ne sait pas de vous.

«Je suis une redoutable joueuse de ping-pong! Aussi, j’’aime jardiner et préparer mes bouillons et confitures. Je suis très gourmande. J’aime aussi tricoter et jouer du piano lorsque je suis seule.»

Si vous pouviez avoir un super pouvoir, lequel serait-il et pourquoi?

«Faire en sorte que les enfants, dès leur plus jeune âge, soient sensibilisés et initiés aux langues et aux arts.»

Forian Tanlet, Parti Libéral

Ian Pelletier-Photographe

Florent Tanlet, Parti libéral du Québec (PLQ)

Florent Tanlet, âgé de 33 ans, est le plus jeune candidat à se présenter dans la circonscription de Taschereau. Le diplômé en communication à l’Université Laval est originaire de Lyon, en France, mais il réside à Québec depuis 15 ans.

Quelles sont les trois qualit��s essentielles au poste de député de Taschereau?

«L’écoute est sans aucun doute une qualité essentielle, car pour bien servir et représenter les citoyens il faut entendre leurs préoccupations ; La présence sur le terrain est importante, car il faut constater de ses propres yeux, voir les gens, leur parler. Il faut aller à la rencontre de ceux-ci pour mieux connaître leur histoire ; L’action est aussi la clef de tout, car on peut écouter les gens, les comprendre, mais si on n’agit pas, ce n’est pas de l’action politique. On attend d’un député qu’il trouve des solutions, nous accompagne et nous défende. C’est de cette façon qu’on est utile aux autres.»

Quelle est votre plus grande force face à vos adversaires?

«Je connais très bien Taschereau pour y vivre, y travailler depuis toujours et y être impliqué pour aider les autres. Mon engagement et mon choix pour ce comté sont vrais, j’ai même choisi de m’y établir pour cette raison. Mon enracinement et mon cœur sont dans Taschereau ; je ne voudrais pas être ailleurs, même comme député.»

Quel est le dossier local le plus important/prioritaire selon vous?

«Le réseau de transport structurant pour lequel le gouvernement libéral a déjà confirmé sa participation. Les gens de Taschereau marchent et prennent majoritairement le transport collectif, mais le territoire est saturé par les gens qui viennent travailler à Québec et y créent de la richesse. Le transport collectif structurant, et notamment le tramway, viendra alléger ce fardeau pour tous, tout en contribuant massivement à la qualité de l’environnement et au développement durable.»

Parlez-nous de quelque chose qu’on ne sait pas de vous.

«J’adore les jeux, aller au bingo, jouer aux cartes, aux quilles, au tarot, et j’avoue que je suis pas mal bon aussi. C’est peut-être lié à ma formation en mathématiques, je l’ignore.»

Si vous pouviez avoir un super pouvoir, lequel serait-il et pourquoi?

«Ce serait certainement le don d’ubiquité, car je n’ai pas assez de temps pour réaliser tout ce que je souhaite, alors être présent à plusieurs endroits au même moment serait parfait pour moi.»

 

Guy Boivin, Équipe Autonomiste.

Guy Boivin, Équipe autonomiste (ÉA)

Guy Boivin, originaire de la région du Richelieu-Yamaska, est diplômé en techniques juridiques, suite à quoi il a gradué en art, puis au premier cycle universitaire en gestion de bureau, spécialisé en administration. Il est l’un des membres fondateurs d’Équipe Autonomiste, duquel parti il a été chef de 2013 à 2016.

Quelles sont selon vous les trois qualités essentielles au poste de député de Taschereau?

«L’écoute et la consultation ; La disponibilité ; La réponse.»

Quelle est votre plus grande force face à vos adversaires?

«J’ai toujours aimé consulter mes concitoyens, mais d’une façon efficace.  Pas question d’éterniser les délais; une semaine, un mois pour répondre, une page maximum.  Je suis très rationnel.  J’aime que les problèmes se règlent et de façon logique.»

Quel est le dossier local le plus important/prioritaire selon vous?

«Le transport collectif.  En effet, Taschereau sera immanquablement touchée par l’implantation du nouveau système de transport en commun choisi par la Ville et il n’est pas question que nos quartiers centraux ne deviennent que des quartiers de transit, où passent des travailleurs sans respecter la qualité de vie des résidents des lieux ; Le verdissement des quartiers.  Par exemple, obliger les stationnements à ciel ouvert à avoir un arbre aux cinq places; ça n’enlèverait aucune place de stationnement, ça augmenterait la canopée urbaine, ça briserait ces îlots de chaleur.  Essayer de convaincre les services municipaux de passer les fils sous des carrés de trottoirs amovibles.»

Parlez-nous de quelque chose qu’on ne sait pas de vous.

«J’ai commencé à travailler à l’âge de 8 ans.  Je faisais des enveloppes de timbres canadiens pour vente en Allemagne.  Et, depuis, j’ai toujours travaillé à temps partiel ou à temps plein.  Actuellement, je suis auteur.  Mon roman de cette année, en co-écriture avec Hans-Jürgen Greif, Le pélican et le labyrinthe, porte, entre autres, sur les pensions alimentaires, car j’ai travaillé professionnellement en droit dans les palais de justice puis dans différents ministères à Québec depuis 1992.  Mon premier logement à Québec était dans Saint-Roch, rue Saint-Vallier, puis dans Montcalm quand j’ai hébergé mes parents.»

Si vous pouviez avoir un super pouvoir, lequel serait-il et pourquoi?

«Le pouvoir de conviction pour convaincre les gens de voter pour les partis émergents, comme Équipe autonomiste (autonomiste ne veut pas dire indépendantiste mais d’être le plus autonome possible), afin de faire comprendre aux quatre principaux partis que leurs discours de promesses ne tiennent plus. Convaincre d’aller voter, car le vote de l’électeur octroie actuellement 2,22 $ annuellement pour le parti que l’électeur a choisi et que l’abstention de vote donne le montant majoritairement aux plus gros partis.»

 

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