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La greffe du rein pour sauver des vies

TÉMOIGNAGE. Les personnes atteintes d’une maladie rénale doivent souvent avoir recours au don d’organe pour retrouver un mode de vie plus calme nous a expliqué Marie-Céline Blais, une greffée du rein, en lien avec la marche pour les maladies rénales du 24 mai.

Depuis ses 20 ans, Marie-Céline Blais vit avec une faiblesse rénale. La psychologue de profession a pu vivre sa vie normalement jusqu’à ce que les choses se compliquent à l’aube de ses 50 ans. «Mes reins étaient finis, a-t-elle raconté. Je pouvais m’empoisonner.» Au stade où elle était rendue, ses reins n’étaient plus capables de jouer leur rôle de filtreur et les impuretés s’accumulaient dans son organisme.

La dame n’a pas eu d’autres choix que d’entamer un traitement de dialyse pour filtrer son sang. «Je ne voulais pas d’une hémodialyse qui m’obligeait à me rendre à l’hôpital plusieurs fois par semaine pour filtrer mon sang dans une machine, a-t-elle confié. J’ai opté plutôt pour la dialyse péritonéale qui me permettait de rester chez moi.»

Le traitement choisi par cette résidente de Montcalm était pour le moins handicapant. «Je devais faire le traitement quatre fois par jour, a-t-elle révélé. J’avais dû libérer une pièce pour entreposer les centaines de poches de traitement qu’on m’apportait. Je ne pouvais plus voyager sans transporter mon traitement.»

Opération nécessaire

La greffe de reins est le seul traitement qui peut redonner la liberté aux personnes atteintes de maladie rénale croit Marie-Céline Blais. «J’ai pu retrouver une bonne qualité de vie grâce à cette opération, a déclaré la dame. C’est le plus beau cadeau qu’on peut faire.» Treize ans après son opération, la femme dit se porter bien, avec simplement des médicaments à prendre pour éviter toutes complications. «On n’est jamais totalement guéri de cette maladie, a-t-elle expliqué. Il faut rester très prudent.»

L’insuffisance rénale touche une personne sur quatorze au Québec selon la Fondation canadienne du rein. Parmi eux, 800 personnes sont présentement en attente d’un rein que seul le don d’organe peut régler. Marie-Céline Blais croit à l’importance de consentir au don d’organe à la fin de ses jours. «Il faut que les gens sachent que ça peut changer des vies», a-t-elle affirmé.

La Fondation canadienne du rein est responsable de la Marche du rein à Québec le 24 mai sur la Promenade Samuel de Champlain. La cause sert à ramasser des dons pour soutenir les malades et leurs proches en plus de sensibiliser la population à l’importance du don d’organes.

 

Groupe Québec Hebdo

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