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Une première saison productive pour le jardin collectif La Rosée à Vanier

JARDIN COLLECTIF. Une intervenante de la Ruche Vanier, cet organisme à vocation communautaire, dresse un bilan plus que positif de son expérience du jardin collectif La rosée.

«Nous avons demandé à la ville la permission de faire un jardin collectif à côté du jardin communautaire déjà existant. En un mois, une réponse favorable a été donnée!», s’exclame Patricia Pichette, visiblement fière de la tournure qu’a pris le projet.

Le jardin collectif La rosée a ouvert officiellement cet été. L’organisme prônant l’agriculture en ville Les urbainculteurs, a aidé à la réalisation du projet.

La différence entre un jardin communautaire et un jardin collectif? «Pour le communautaire, on paie un lot et le lot nous appartient, pour le collectif: tous les lots appartiennent à tout le monde», explique l’intervenante.

La Ruche Vanier exige trois heures consacrées au jardin par semaine lorsqu’on fait partie du projet. Au total une soixantaine de personnes ont été rejointes des près ou de loin par le jardin.

«Il y a eu beaucoup d’entraide et que du plaisir», soutient Patricia Pichette, l’intervenante instigatrice du jardin.

Mixité sociale

Dans le groupe de dix-sept personnes constantes qui a participé au projet, plusieurs népalais et deux familles colombiennes en faisaient partie.

«Ça a permis au groupe de faire des efforts pour parler français, et de briser l’isolement. Il y avait divers groupes sociaux, autant quelques-uns aisés que des personnes plus pauvres et d’autres dans la classe moyenne», rapporte l’intervenante.

«J’ai été emballée par ce projet, qui a constitué mon stage», souligne Patricia Pichette qui a terminé son baccalauréat en service social. L’année prochaine l’organisme prévoit de faire pousser des gourganes, des poireaux, de l’ail, entre autres. «C’est le plaisir de consommer ce qu’on a planté», mentionne Patricia.

La Ruche Vanier propose de nombreux services communautaires à la population en difficulté d’intégration pour les immigrants, en difficulté sociale pour d’autres. Une épicerie économique «Le Petit Marché» est proposé chaque semaine dans les locaux au 261, rue du Chanoine-Côté, qui constitue une alternative au dépannage alimentaire. L’organisme tient à remercier ses subventionnaires: la ville de Québec Wallamart Evergreen, la Fondation TD des Amis de l’Environnement, la Ruche Vanier, Desjardins et le Comité des saines habitudes de vie soutenu par Québec en forme.

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