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«Je sollicite le cœur des gens» – Yves Landry

Homme de cœur, Yves Landry soutient depuis une dizaine d’années la recherche en oncologie pédiatrique et a réussi à amasser plus de 310 000 $. Retour sur le dévouement hors norme de cet ambassadeur d’exception, qui a mis sur pied le Grand tour de Roue Yves Landry pour le Centre mère-enfant du Centre hospitalier universitaire de Québec.

Très tôt, Yves Landry est confronté à la maladie. D’abord son père, puis plusieurs années plus tard, sa mère. «Le Grand tour de Roue est une œuvre caritative qui est issue d’une inspiration personnelle puisque j’ai vécu avec des parents malades, profondément esquintés par la maladie», explique-t-il.

L’élément déclencheur remonte à 2004 lorsque sa consœur de travail, Johanne Dubé, atteinte d’un cancer, s’éteint à l’âge de 36 ans. Yves Landry lui rend visite le 17 janvier vers midi, jour de son décès. «Avant de mourir, elle, qui avait tant de choses à laisser, avait de l’égard pour les autres. Elle m’a alors dit : toi Yves, avec ton côté grand parleur, tu devrais faire ta part car tu as une bonne santé», poursuit-il.

L’animateur radio décide alors de fonder une œuvre caritative pour la recherche en oncologie pédiatrique au profit du Centre mère-enfant du Centre hospitalier universitaire de Québec. «Je veux devenir un acteur de la diminution des souffrances des enfants malades, mais aussi celles de leur famille», dit-il.

Depuis 2004, grâce à ses évènements comme des randonnées à vélo ou encore des soirées-bénéfice, Yves Landry a réussi à amasser plus de 310 000 $, ce qui fait de lui l’un des plus importants donateurs privés. «Je ramasse les dons à coup de 10, 50 ou 100 $. Il ne s’agit pas d’un gros chèque provenant d’une multinationale, précise-t-il. Je sollicite le cœur des gens et la réponse est là.»

Yves Landry ne cache pas qu’il profite de sa notoriété. «Ici, à Québec, je suis une personne connue, une personnalité radio. Sans cela, je ne pourrais pas ramasser cet argent-là», avoue-t-il.

Et son engagement a permis notamment d’augmenter le nombre d’oncologues au sein du service de pédiatrie. «L’équipe de recherches ne comptait qu’un oncologue à ses débuts, maintenant, ils sont trois. Elles étaient deux ou trois cliniciennes, elles sont maintenant sept», détaille-t-il.

«C’est un devoir pour moi qui ait la santé de faire quelque chose pour quelqu’un qui souffre», conclut-il.

Actuellement, Yves Landry confie travailler sur un prochain évènement. «C’est une surprise, je pourrais, par exemple, nager de Québec à Trois-Rivières», il n’en dira pas plus.

Informations au www.landrytour.com.

Le Québec Express, membre du Groupe Québec Hebdo

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