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Casse-croûte Pierrot: nouveau look, mêmes saveurs classiques

Le restaurant qui se trouvait sur la 10e rue a transféré ses opérations dans un tout nouvel endroit, mais conserve l’identité culinaire qui fait sa renommée dans Limoilou et à Québec. /Photo Métro Média - Vincent Desbiens Photo:

RESTAURATION. Le Casse-croûte Pierrot a ouvert ses portes jeudi, après avoir déménagé ses activités de la 10e rue à la 1re avenue. Cette institution du quartier Limoilou avait bien besoin de faire peau neuve selon ses propriétaires.

«On avait vraiment besoin de changer de local, parce qu’on manquait d’espace pour continuer de faire progresser le restaurant», explique le copropriétaire du casse-croûte, Jean Grondin. Lui et son associé Ghislain Boulet ont acheté le Pierrot en 2012 et la demande est en augmentation constante depuis 9 ans, ce qui les a forcés à s’adapter.

«Nous avions déjà acheté une autre partie du bâtiment sur la 10e rue pour agrandir nos cuisines, mais on s’est rendu compte en 2020 qu’on avait besoin de repartir à neuf dans un tout nouvel endroit», raconte M. Grondin.

Les deux associés ont donc déménagé leur entreprise un peu plus au nord, parce qu’il s’agit d’un endroit stratégique. «Nous sommes à deux coins de rue de l’axe 18e rue et 1re avenue, où se trouve un arrêt d’autobus très achalandé et on s’est également rapprochés du Grand marché et d’ExpoCité, constate Ghislain Boulet. Nous sommes persuadés qu’on a fait le bon choix.»

Nouveautés

En entrant dans la nouvelle mouture du Pierrot, il est facile de comprendre la raison de la relocalisation. La salle à manger, qui comptera 50 places une fois les restrictions liées à la Covid-19 levées, est aussi grande que l’entièreté de l’ancien bâtiment, alors qu’elle ne représente qu’environ le tiers de la superficie de l’établissement actuel. «C’est un changement radical qui n’aura que des retombées positives. Ça nous permet d’avoir beaucoup plus de personnel dans les cuisines, ce qui augmente nettement notre production et nous avons beaucoup plus d’espace pour gérer les livraisons», se réjouit Jean Grondin.

Le copropriétaire Jean Grondin (sur la photo) et son associé ont profité du déménagement pour ouvrir un bar laitier à l’intérieur du nouveau Pierrot. /Photo Métro Média – Vincent Desbiens

L’espace additionnel permet également d’ajouter plusieurs nouveautés, comme une section allouée aux plats préparés à emporter. Les clients pourront également se rafraichir au cours des journées chaudes d’été, avec l’arrivée d’un bar laitier, la Lune glacée.

«Ça fait plusieurs années qu’on y pensait et l’emplacement actuel offre la parfaite disposition pour avoir un comptoir à crème glacée», poursuit M. Grondin. La Lune glacée a sa propre aire d’attente à l’extérieur, d’où la clientèle peut commander et recevoir sa friandise glacée à travers une fenêtre coulissante. Les clients peuvent ensuite aller déguster leur crème glacée sur la terrasse de 24 places qui donne sur la 1re avenue.

Classiques

Malgré tous les changements qui ont été apportés au cours du déménagement, les propriétaires compte conserver l’identité du Casse-croûte Pierrot. Au menu, pas de nouvelles saveurs extravagantes ou de produits à la mode. «On veut continuer de faire ce que l’on fait de mieux, des repas simples et savoureux, affirme M. Boulet. Notre spécialité, c’est la pizza et on veut que ça le demeure. Même si on a modifié une bonne partie de l’équipement, on veut garder les mêmes saveurs qui font la renommée du Pierrot à Québec depuis une cinquantaine d’années.»

L’entreprise de Limoilou a profité du changement de local pour lancer une image de marque au goût du jour, sans pour autant oublier les racines modestes de cet institution du quartier. /Photo Métro Média – Vincent Desbiens

Les heures d’ouverture restent également les mêmes depuis l’an dernier, soit de 11h à 4h du matin, et la livraison fait toujours partie de l’offre du Pierrot, de l’ouverture à la fermeture. «Avec la pandémie, on a abandonné l’idée de rester ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre. On ne fait plus de déjeuners pour l’instant, mais on pense pouvoir recommencer à en faire cet automne si la demande est importante», soutient Jean Grondin.

Les propriétaires de l’établissement ont bon espoir d’attirer leur clientèle habituelle, même si le casse-croûte se trouve à environ un kilomètre de l’ancien emplacement. «C’est certain que ça va changer la donne pour les gens qui venaient à pied chercher leur commande pour emporter, mais je crois que c’est tellement ancré dans leurs habitudes qu’ils vont se tourner vers la livraison», conclut Ghislain Boulet.

«Le plus important pour nous, c’est que le Pierrot reste un endroit convivial où les gens ont envie de venir passer du bon temps. On veut garder la même ambiance rétro dans un décor revampé avec des touches de nouveauté.»

-Jean Grondin

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