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Le retour des «balconneries» à Limoilou

Déguisé en poulet, Robert Rebselj touche à beaucoup de styles de musique, mais il sait principalement faire des bruits d’animaux et s’amuse. Image gracieuseté – Claude Desjardins Photo:

COMMUNAUTÉ. Le spectacle Les balconneries, livré par Robert Rebselj, a été propulsé par le beau temps la fin de semaine du 24 avril alors qu’une quarantaine de passants du Vieux-Limoilou qui se sont arrêtés sur la 8e Rue pour vibrer aux différents styles de musique et au caractère humoristique du natif de Winnipeg.

Robert Rebselj, dont les parents sont croates, est né à Winnipeg et a grandi à Vancouver. Il a vécu 20 ans à Trois-Rivières avant de déménager à Limoilou en 2011.

Robert est celui qui a eu l’idée d’appeler ses spectacles «Les balconneries». «Je cherchais un nom qui ressemblait au spectacle que j’offrais sur mon balcon et souvent, je rigole, je fais des conneries alors c’est de là que l’idée des balconneries est venue», évoque-t-il. 

Au cours de la première vague, il s’est senti interpellé par le manque de social. «Je trouvais qu’il y avait un vide à combler et il n’y avait plus de concert puisqu’ils étaient tous annulés. Donc je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose», émet le musicien.  Aussi, le fait de chanter est libérateur pour celui-ci. «Chanter tout seul dans son appart c’est un peu plate et moi j’aime ça partager ce que je fais», ajoute-t-il.

Samedi, une quarantaine de personnes se sont déplacées au premier spectacle des « balconneries » de l’année. Image gracieuseté-Claude Desjardins

 

L’été dernier, Robert sortait sur son balcon tous les mercredis et samedi. «Cette année je vais prendre ça plus relax j’ai plus d’occupations, alors je devrais faire des spectacles chaque deux semaines environ», souligne le natif de Winnipeg. Au total, Robert a donné plus d’une cinquantaine de spectacles sur son balcon. «À chaque show, je me donnais le défi d’apprendre une ou deux nouvelles chansons», affirme-t-il.

 

Robert chante en même temps de jouer du ukulélé et du kazoo. «J’ai appris à jouer du ukulele pendant la quarantaine, avant ça je ne jouais pas d’instrument de musique», ajoute-t-il. L’homme dans la quarantaine se considère davantage comme étant un artiste mi-chanteur et mi-humoriste. Dans ses interprétations, on retrouve plusieurs styles de musique mais principalement de la grivoiserie qui lui permet de faire beaucoup d’humour et de sons d’animaux absurdes.

«Chanter tout seul dans son appart c’est un peu plate et moi j’aime ça partager ce que je fais.»

Robert Rebselj.

Le prochain spectacle des balconneries aura lieu le samedi 8 mai.

 

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