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Maple 3 lance sa nouvelle gamme d’eaux d’érable gazéifiées 

Surfant sur l’attrait des consommateurs pour l’eau pétillante, les dirigeants ont élargi leur gamme en proposant une eau d’érable gazéifiée. Photo: Gracieuseté – Marie-Annick Boisvert

Boissons naturelles. Un million de bouteilles sont générées chaque année par cette entreprise dont le siège social est basé à Limoilou. L’eau d’érable, 100% québécoise et commercialisée depuis 2013, vient de lancer sa nouvelle gamme d’eaux pétillantes.

Les produits Maple 3 étaient jusqu’à aujourd’hui des eaux plates. Les dirigeants ont décidé de surfer sur une tendance installée depuis quelques années chez le consommateur, son attrait pour l’eau gazeuse. «Notre avantage c’est que tout le monde peut consommer cette eau avec n’importe quelle nourriture», promet Stéphane Nolet, le président de Maple3.

Le produit filtré est certifié biologique. Aussi, les saveurs ajoutées dans les eaux pétillantes sont d’origine naturelle. «C’est une eau qui a une bonne concentration en minéraux. Ça a un goût sucré mais c’est faible en calorie», fait-il savoir. Les eaux ont été déclinées en trois saveurs : originale, lime et pêche-mangue.

Rechercher l’authenticité

Issu de la quatrième génération de producteurs acéricoles, l’entrepreneur s’est souvenu s’être souvent penché sur l’eau d’érable lors de ses récoltes. «Ce produit, c’est la base, c’est vraiment la fondation de l’acériculture. Nous avons commencé à le transformer avant même de connaître ce fondement», s’étonne-t-il tout en se proclamant lui-même «grand consommateur» de cette eau. C’est pourquoi il a décidé de rendre cette ressource disponible toute l’année pour en faire profiter sa clientèle. Au sein de ses érablières, 400 000 entailles se qualifient pour la production.

Pour commercialiser une eau pure et fidèle au goût, les essais de l’entreprise ont été importants et étalés sur une période allant de 2009 à 2012. «Nous avons beaucoup travaillé sur le goût originel de l’eau d’érable. On voulait que ça ait la même saveur que ce que l’on boit à la chaudière. Le défi était d’aller chercher le goût unique de cette eau.»

L’eau d’érable Maple 3 a fait la renommée de la société. Si bien que le produit est distribué dans plus de 10 pays répartis sur trois continents, l’Europe, l’Asie et l’Inde. «C’était important de sortir une eau d’érable de qualité pour faire connaître ce produit à l’international avant de faire d’autres types de boissons», souligne-t-il. En revanche, le gérant regrette de ne pas être plus présent sur le marché américain, «[en tant que Canadien] faire des affaires sans les américains c’est pas dans notre nature. Une compagnie américaine s’est inspirée de Maple3 au Québec. On a trouvé ça flatteur car, naturellement, quand on commence à avoir des concurrents, ça veut dire que ça fonctionne», dit-il franc-jeu.

Des vertus bénéfiques pour la santé

L’eau issue de l’arbre est réputée pour sa forte concentration en minéraux et électrolytes, ce qui donne à cette boisson un grand pouvoir hydratant.

«Ils proviennent de la filtration faite par les racines des arbres. C’est une eau bonne pour l’hydratation et elle a des sucres simples, naturels qui proviennent directement de l’arbre. Elle est plus facile à digérer et il n’y a aucun sucre ajouté», explique Stéphane Nolet.

L’eau d’érable filtrée naturellement est riche en nutriments et en minéraux.

En mars 2019, des scientifiques du monde entier se sont réunis lors d’un congrès à Orlando qui avait pour thème « La chimie et les effets biologiques des produits d’érable ». Ce symposium était supporté par les Producteurs et productrices acéricoles du Québec et le gouvernement fédéral canadien.

Les conclusions de cette étude ont démontré «les bienfaits potentiels de l’érable sur plusieurs enjeux de la santé», parmi eux, l’hydratation des sportifs. « Selon les observations, le sirop d’érable est moins acidulé au goût que les boissons pour sportifs avec un degré d’appréciation équivalent. L’utilisation d’un produit naturel que les athlètes apprécient et qu’ils sont enclins à boire davantage pendant l’exercice peut être bénéfique au maintien de l’équilibre hydrique », a soutenu Jonathan Tremblay, Ph. D., professeur agrégé à l’École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique de l’Université de Montréal.

 

 

 

 

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