Soutenez

Le public expose au Musée national des beaux-arts

Le Musée des Beaux-Arts présente Mimèsis. Photo:

Exposition. Le Musée national des beaux-arts du Québec présente Mimèsis, une exposition originale de réinterprétations d’oeuvres créées en pleine pandémie par le public et par des élèves des quatre coins de la province.

Tout a commencé il y a un an, à la fermeture du Musée. «Nous cherchions une manière de rendre l’art accessible et de rester connectés à notre communauté même si nous étions fermés», a expliqué Anne-Marie Bouchard, conservatrice de l’art moderne (1900-1949). L’équipe a proposé aux internautes de leurs réseaux sociaux le défi de réinterpréter des œuvres de la collection du Musée avec des objets du quotidien. «Les participants s’en sont donnés à cœur joie, usant d’ingéniosité et de créativité pour reproduire avec minutie les fins détails des œuvres originales.»

Le Musée des Beaux-Arts présente Mimèsis.

Une deuxième vague de créativité

En janvier dernier, le Musée a relancé l’appel à la créativité en proposant au public de refaire le défi, cette fois-ci en photos avec des paysages de l’hiver québécois. Les projets de réinterprétation ont aussi été rendus disponibles pour les enseignants en arts plastiques d’écoles primaires et secondaires par le biais de la plate-forme pédagogique du Musée. Les élèves pouvaient utiliser la technique de leur choix pour revisiter les oeuvres. «La qualité des photographies, des collages, peintures et œuvres éphémères nous a beaucoup impressionné, a poursuivi Mme Bouchard. On voit qu’ils se sont appropriés leur projet avec beaucoup de plaisir et de sensibilité.»

Du défi virtuel à l’exposition en salle

À la suite de la participation sans précédent du public et des écoles, le Musée a choisi de rendre hommage à cet élan imaginatif en habillant ses murs des meilleures réinterprétations qui ont été soumises. Parmi les œuvres choisies par les participants, figurent À l’ombre du pommier (1903) William Brymner et Horatio Walker; François Bourassa, père de l’artiste (1851) Napoléon Bourassa; Autoportrait au chat (1945), Mimi Parent; Mesdemoiselles Turnbull, filles de James Turnbull (1843) Samuel Palmer; Corrine (1919) John Lyman; Jeune Garçon (Jack May) (1930 ou avant), Lilias Torrance Newton; Madame Charles-Auguste d’Eschaillon de Saint-Ours. Ce jumelage hors du commun d’œuvres originales et de réinterprétations met donc en lumière l’imagination que les participants ont pu trouver en ce temps de pandémie, un an jour pour jour après la fermeture du Musée imposée l’hiver dernier.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.