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Incinérateur: une campagne d’échantillonnage non représentative?

Photo: (Photo gracieuseté - Ville de Québec)

Même si la dernière campagne d’échantillonnage a révélé des résultats conformes pour un four, Karel Ménard, du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets, croit que la combustion n’est pas optimale de façon permanente et que c’est là qu’arrivent les émanations de substances polluantes.

«Avec un échantillonnage aléatoire, on va échapper des données. On fait l’échantillonnage dans les conditions optimales. Mais on devrait le faire à l’allumage et quand il y a des problèmes techniques. Le minimum serait d’avoir des observations en continu». Alors, pourquoi ne pas le faire? À la Ville, on répond que ce n’est pas faisable pour tous les paramètres. «Tous les paramètres réglementés sont mesurés en continu incluant le mercure, pour lequel nous venons de faire l’acquisition d’un analyseur. Pour les autres paramètres, il n’existe pas encore de technologie permettant l’analyse en continu», justifie Mireille Plamondon, conseillère en communications pour la Ville de Québec.

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«L’incinération porte atteinte à la santé humaine. Prendre les mesures en continu, ça serait absolument faisable. L’incinération crée de la pollution, on essaie de la contenir. Il y a toujours des cendres, des pannes de système», croit Karel Ménard, qui fait valoir que la sagesse serait d’éviter les problèmes plutôt que passer son temps à essayer de les résoudre.

 

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