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2nd Skin souhaite devenir la plus grande entreprise d’impression textile au Canada

Rémy Vézina croit que son entreprise se positionnera en première place à l’avenir. Photo: (Photo gracieuseté)

ÉCONOMIE. Ce n’est pas la pandémie ni le ralentissement de l’économie qui effraient 2nd Skin, qui voit grand. Malgré le contexte, l’entreprise qui vient d’acquérir la compagnie sœur IdPro, est en pleine croissance et compte devenir cheffe de file canadienne en matière d’impression sur textile.

Peu avant la mi-mars, l’entreprise 2nd Skin a acquis IdPro, qui offre les services de sérigraphie, broderie et tampographie aux distributeurs, entre autres, ainsi que ses employés déjà formés et l’équipement. «En mixant les deux entités, on avait un plus gros volume de production», explique entre autres le président fondateur de 2nd Skin, Rémy Vézina.

2nd Skin, qui avait alors pignon sur rue près du Centre Videotron dans Limoilou, a déménagé ses pénates dans le parc industriel de Duberger. L’arrimage et la fusion des deux divisions se sont bien passés, jusqu’à ce que Québec décrète la fermeture de tous les services essentiels le 18 mars. «Ça a été la panique les premiers jours. Alors qu’on avait un carnet de commandes bien rempli, on n’avait pas le droit d’ouvrir», se rappelle Rémy Vézina.

Un épicier à la rescousse

Par chance, l’entreprise a reçu peu après une commande d’une épicerie qui avait besoin de chandails sérigraphiés de distanciation sociale. «On a fait 15 000 chandails et on a pu rentrer une partie de l’équipe. On a livré la production en même pas trois jours, puis on a dû refermer», mentionne le président. Quelques jours plus tard, l’épicier a fait une autre demande pour les mêmes chandails, mais cette fois en anglais, destinés à ses succursales au Canada anglophone.  2nd Skin a pu faire ces contrats considérés comme des services essentiels à quelques reprises «jusqu’à ce que les imprimeurs puissent rouvrir le 20 avril. 100% de mes employés étaient de retour au travail le 1er mai». Rémy Vézina explique que dès lors, des plateformes virtuelles pour commandes en ligne se sont mises en place.

L’entreprise a également lancé un site internet avec Marto Napoli pour des masques personnalisés, aussi bien pour des particuliers que pour le corporatif. «On a vendu beaucoup de masques. Ça a bouché des trous», fait valoir M. Vézina.

Vision à long terme

L’entreprise, qui possède neuf presses automatiques et une capacité de production de 35 000 chandails journaliers, se place pour le moment dans le top 2 des capacités de production en impression sur textile au pays. L’ajustement aux nouvelles normes sanitaires n’a pas été difficile, puisque l’administration de 2nd Skin ainsi que les ventes sont en télétravail depuis le début de la pandémie. «Au niveau des employés à l’usine, on a 17 000 pieds carrés, alors c’est facile de respecter la distanciation sociale», précise le président qui voit d’un bon œil ces nouvelles mesures qui  pourront éviter des pertes de productivité associées à une contagion, quel que soit le virus.

Avec en plus l’acquisition des équipements de Deltek, en Beauce, Rémy Vézina est confiant de voir son entreprise devenir leader canadien en impression sur textile pour différents clients d’ici cinq ans.

 

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