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Un tournée de concerts jazz dans des églises

A close up picture of a artist is playing saxophone in the wedding ceremony. Photo: (Photo 123rf)

ADAPTATION. Sans certitude par rapport à la situation future du milieu culturel, le Festival de jazz de Québec, qui aura lieu du 8 au 18 octobre prochain, a choisi de proposer une programmation renouvelée qui sera jouée sous forme de tournée dans quatre églises de la région de Québec et plusieurs autres dans la province. Circuit sacré jazz et son producteur Gino Ste-Marie espèrent pouvoir y accueillir un public physiquement.

«Avant le début de tout ça, j’en étais à préparer la section jazz au Festival d’été, révèle Gino Ste-Marie, également président-fondateur du Festival international de jazz de Québec (FIJQ). Comme il le dit lui-même, M. Ste-Marie est un gars qui agit. Il s’est attelé alors à renouveler sa programmation du FIJQ dans le contexte de la pandémie. Les prestations musicales de jazz seront jouées par les plus grands noms du jazz au Québec (pour le moment, seuls Pierre et Michel Côté sont confirmés) mais il y aura également des performances littéraires et de l’art visuel.

Les églises, des lieux de performances sous-utilisés

Pour l’homme d’affaires, les églises sont accueillantes et inspirantes, sous-utilisées et des salles presque gratuites. «Ce sont des lieux très accessibles qui sont malmenés. Je pense à leur sauvegarde». Le patrimoine bâti régulièrement en danger de démolition à Québec comme ailleurs, l’a inspiré.

«Les églises sont des lieux architecturaux magnifiques. On n’a pas besoin d’être croyant pour y aller», fait valoir le producteur, qui a déjà expérimenté les concerts de jazz dans les édifices religieux catholiques l’année passée, avec entre autres des concerts de chants gospels.

Selon lui, l’avantage des églises pour des concerts, c’est l’acoustique. «On n’a presque pas besoin de technique. Le son est presque pur», indique-t-il.

L’amoureux du jazz espère qu’il pourra faire rentrer un public dans l’église en s’assurant de respecter la distanciation sociale. «Si ce n’est pas possible à cause des mesures sanitaires, alors on va capter et diffuser l’événement avec une levée de fonds», mentionne-t-il.

Le public qui se déplacera sera invité à contribuer de façon volontaire. «Les dons iront à l’église. Comme producteur, je paie les musiciens», résume M. Ste-Marie.

Le Circuit sacré jazz débutera à Québec au sein de l’église Saint-Roch pour ensuite sillonner d’autres régions de la province. Gino Ste-Marie aimerait également réaliser un documentaire sur cette tournée de concerts dans des lieux sacrés.

Des lectures de textes sur le bonheur, thème cher au producteur, agrémenteront les spectacles avec des auteurs connus dont les contrats restent à finaliser. «On est en période de pandémie, la terre ne va pas bien…Mais le bonheur, c’est contagieux», affirme M. Ste-Marie, qui confie être un homme heureux.

Les concerts prendront la forme d’une tournée dans quelques églises. <@CP>(Photo 123RF)<@$p>

 

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