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Catherine Dorion considère Facebook utile pour s’adresser directement aux citoyens

Photo: (Photo Métro Média - Perrine Gruson)

COMMUNICATIONS. Pour l’élue de la circonscription de Taschereau Catherine Dorion, les réseaux sociaux ont transformé la façon dont les gens font du militantisme et de la politique. Elle utilise d’ailleurs régulièrement Facebook pour inviter les citoyens de sa circonscription à des causeries sur des thèmes qui lui sont chers (une conférence a eu lieu récemment sur l’importance de libérer du temps au quotidien) et mercredi soir, elle écoutera les inquiétudes des résidents du secteur concernant le troisième lien.

«Je ne pense pas que je serai là où je suis si les réseaux sociaux n’existaient pas, exprime-t-elle d’emblée, interrogée sur leur rôle. Je ne pense pas qu’une personne comme moi ferait de la politique ou aurait réussi à se faire élire sans eux».

Mme Dorion utilise Facebook de façon intégrée dans son travail politique. Pour elle, il s’agit d’une opportunité puisque le message passe ainsi directement, sans le «filtre déformant des médias». «Les réseaux sociaux sont dans le paysage. Il faut s’en servir mais il faut aussi savoir ce que c’est», explique-t-elle en faisant référence aux propriétaires des multinationales des géants du web, Facebook, Google, Apple et les autres.

Conscience du contexte

La taxation des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) reste d’ailleurs l’un de ses nombreux combats qu’elle ne lâchera pas de sitôt, dans l’objectif de réinjecter l’argent à ceux qui souffrent de la présence de ces multinationales exemptes de taxes. Les taxer pourra remédier à la crise des médias, bien sûr. «Il faut aller chercher dans les GAFAM l’argent qu’il font chez nous sans contribuer à notre économie. […] Il faut aller rechercher avec des moyens fiscaux l’argent qui est là. On doit ensuite recanaliser cet argent vers le monde de l’information et de la culture». Enfin, selon elle, pour que l’information puisse recevoir cet argent, les entreprises médiatiques devraient se soumettre à un code de déontologie avec un véritable ordre professionnel [L’adhésion à la Fédération professionnelle des journalistes du Québec se fait sur une base volontaire]. «Le milieu qui demande des fonds devrait se dire: on va dépendre de l’argent des contribuables. Ça doit venir avec une forme de responsabilité», fait-elle valoir.

L’élue de Québec Solidaire tiendra une soirée de consultation publique mercredi soir à 19h au Club Social Victoria afin d’entendre les préoccupations des citoyens et des organismes de sa circonscription liées à un troisième lien débouchant au centre-ville de Québec. Catherine Dorion précise sur sa page Facebook que l’événement est non partisan et s’adresse à tous les citoyens des quartiers centraux.

À LIRE ÉGALEMENT: La population de Québec fait moins confiance aux médias que le reste de la province

 

 

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