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Une boutique d’échange de vêtements voit le jour

Switch, une nouvelle boutique uniquement dédiée au troc de vêtements, vient de voir le jour. Photo: (Photo gracieuseté)

COMMERCE. Sonia Grenon et Nancy Lafond, amies et anciennes collègues de travail, sont tombées en amour avec le concept du troc de linge. À la suite d’un événement éphémère qui a servi à évaluer l’intérêt du public, le succès a été tel que les deux comparses viennent d’ouvrir un lieu permanent d’échange de vêtements intitulé Switch, ayant pignon sur rue dans le quartier Saint-Sauveur, au coin de Marie-de-l’Incarnation et de Saint-Bernard.

Le 5 octobre dernier, les deux résidentes du Lac-Saint-Charles ont organisé un événement éphémère. «Nous, on trouvait ça génial, mais on voulait être certaines que la population aussi», explique Mme Lafond. Les commentaires ont été si positifs que les adeptes de la mode se sont dit : pourquoi pas une boutique? Elles ont alors loué un local qu’elles utilisent deux fois par semaine, le jeudi de 18h30 à 20h30 et le samedi de 9h30 à 12h30. Des heures d’ouverture restreintes qui leur permettent de conserver leurs emplois à temps plein et d’espérer devenir rentables si le succès croît.

Vers le succès?

Le concept est simple: les clientes paient 15$ pour l’entrée et peuvent amener jusqu’à 20 morceaux : pièces de vêtements,  accessoires, ou encore paires de souliers. Ceux-ci sont méticuleusement inspectés par les responsables de Switch, qui les sélectionnent ensuite, tous ou en partie. Le nombre de morceaux retenus est affiché vis-à-vis le nom de la cliente, afin qu’elle puisse savoir avec combien d’items elle peut repartir. (Si Nancy Lafond et Sonia Grenon en ont sélectionné 10, la cliente peut repartir avec 10 nouveaux items).

«En tant qu’amoureuse de la mode, je sais que ça coûte cher et que ce n’est pas écologique», explique Nancy Lafond. Leur offre vient donc en aide à celles (puisque leur clientèle est pour le moment féminine) qui se préoccupent de l’environnement tout en ayant envie de renouveler leur garde-robe.

«On fait ça par plaisir pour le moment, c’est un loisir. Le 15$ demandé sert à louer le local, fait valoir Mme Lafond. Ça peut évoluer. On aimerait éventuellement avoir une section bébé. On pourra aussi étendre les heures d’ouverture, au besoin», explique la nouvelle entrepreneure.

 

 

 

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