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Une future ferme urbaine sur la place du Marché du Vieux-Port

Photo: (Photo gracieuseté)

AGRICULTURE. Les Urbainculteurs, qui oeuvrent au développement de l’agriculture urbaine et ses bienfaits sociaux, se penchent sur un projet de ferme maraîchère depuis de nombreuses années. Le but? En faire bénéficier les organismes qui subviennent aux besoins des personnes les plus vulnérables. Le projet-pilote devrait voir le jour dès cet été et comprendre entre 100 et 200 bacs sur la place du Marché du Vieux-Port.

«Le jardin qu’on fait sur le toit de l’organisme Lauberivière est l’une de nos fiertés», explique Marie-Hélène Dubé, conseillère en communications pour l’organisme. Même si Les Urbainculteurs proposent leurs services à tous ceux qui veulent s’offrir un jardin chez soi ou au sein d’une entreprise, pour eux, créer un projet dont le but est une production qui sera redonnée à la communauté est une priorité.

La première année, la ferme devrait donc cultiver entre 100 et 200 bacs, la quantité de bacs devrait être doublée l’année suivante et dans quelques années, le projet à terme devrait comprendre 1000 bacs. «On devrait gérer ça à l’interne au début, nos horticulteurs et nos bénévoles devraient pouvoir s’en occuper la première année», précise Mme Dubé.

Des légumes pour ceux qui en ont le plus besoin

L’organisme d’agriculture urbaine a signé un partenariat avec la maison Mère-Mallet et Le Pignon bleu, mais il pourrait y en avoir d’autres. «On va relancer tous les organismes qui achètent des légumes aux grossistes parce que les dons de la population ne leur suffisent pas. Notre but est de pallier ce manque», exprime la conseillère en communications. C’est d’ailleurs selon les besoins exprimés que seront déterminés les fruits et légumes à faire pousser. «Ce sera donc les légumes les plus courants, ceux dont les gens ont besoin. Des carottes, des tomates, des laitues, par exemple», fait-elle savoir.

Le plus gros défi sera d’installer le jardin puisqu’il faut construire les bacs et les remplir de terreau et de compost. Également, le financement est plus compliqué à trouver puisqu’il s’agit d’un projet communautaire et non d’une demande de clients. Pour la suite des choses, comme le travail au jardin, la culture et les récoltes, Marie-Hélène Dubé croit que le projet amènera suffisamment de bénévoles. «On aimerait que des personnes qui ont du mal à s’intégrer sur le marché du travail, des nouveaux arrivants ou des personnes souffrant de problèmes de santé mentale puissent participer.»

L’organisme ne sera pas en mesure de donner ses récoltes aux organismes de bienfaisance mais il s’engage à les vendre à un coût bien moindre que celui du marché actuel.

 

 

 

 

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