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Vincent Chouinard: d’une mélodie de sonnette à une carrière en musique

Photo: (Photo Métro Média - Perrine Gruson)

En visite chez ses grands-parents vers l’âge de 5 ans, Vincent Chouinard a retenu la mélodie que faisait leur sonnette. Revenu chez lui, il se met à jouer parfaitement l’air au piano. Ses parents ont d’abord cru que c’était sa sœur qui jouait puisque celle-ci était la seule inscrite à des cours de musique. Ce moment marque le début de sa carrière. Le jeune Vincent étudie le piano jusqu’à l’âge de 14 ans. Après son passage à l’émission <@Ri>La Cour des grands<@$p>, il délaisse la musique pendant deux ans. Intimidé par ses camarades à l’école en raison de sa participation à l’émission, il s’y remet vers 16 ans, avec un groupe de jazz. «Mes parents ont été super, ils m’ont convaincu que je devais faire de la musique pour moi avant tout», explique-t-il.

Même si le Beauportois d’origine a participé à La Voix, il indique que ce n’est pas le chant son instrument principal, mais bien le piano. Son objectif est de trouver un public qui lui ressemble et «de cacher des choses musicales et rythmiques compliquées derrière des chansons qui ont l’air simple», confie-t-il.

Le musicien qui se considère comme un auteur-compositeur-interprète a des inspirations aussi variées que les Beatles, John Meyer, la nouvelle vague du R’n’B. Billy Joel, Paul McCartney et Peter Gabriel lui servent aussi de références. «Je fais de la pop aux accents de Rhythm and blues», décrit celui qui devrait sortir un premier EP en octobre.

Lucide

Vincent Chouinard souffre d’hyperactivité depuis sa tendre enfance. «C’est cérébral, l’hyperactivité. Le piano, ça me permet de relaxer et d’être entièrement présent. Un de mes enseignants m’avait qualifié de formule 1 sans frein, c’est tout à fait ça. J’ai toujours été celui qui dérange. J’aimais faire rire et divertir, mais ce que je voulais c’est être aimé», raconte-t-il. Médicamenté au primaire et au secondaire, c’est désormais la musique son seul médicament qui lui permet de canaliser son trop plein d’énergie tout en aidant à sa concentration.

La musique… Mais pas à tout prix

Le jeune homme, détenteur d’un baccalauréat en interprétation, possède également un baccalauréat en physique. L’artiste, malgré sa passion pour la musique, a conscience de la difficulté de concilier travail d’artiste et famille. «Je veux avoir des enfants plus tard et être là pour eux. Je ne suis pas prêt à sacrifier ma famille parce que je joue à Rimouski le soir et eux sont à l’école le jour. Je veux pouvoir les voir grandir», se projette-t-il. Vincent se lancera donc pendant deux ans à temps plein dans la musique et verra à ce moment-là où il sera rendu. «Mon but, c’est d’atteindre une zone confortable qui me permettra de ne pas faire de sacrifices», avance-t-il. Si dans deux ans, il n’atteint pas le niveau escompté pour choisir ses contrats, il divertira les gens d’une autre façon. «Ce qui me passionne c’est de performer. Je pourrais enseigner les sciences au Cégep, par exemple, je vois l’enseignement comme une performance. Les meilleurs profs ne sont pas nécessairement ceux qui détiennent le plus de connaissances, mais ceux qui réussissent à capter leur auditoire», croit-il.

Mieux qu’à la télé

La Voix Expérience, recrée l’ambiance de l’émission, tout en faisant participer le public. «Il y aura plusieurs mélanges de chansons qui seront différentes de celles entendues à la télé et surtout pas un enchaînement de numéros, fait valoir Vincent Chouinard. Ce qui est plaisant, ce sont les interactions avec le public. […] On a vraiment plus de liberté qu’on pourrait croire», indique le chanteur.

 

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