Soutenez

Habiter la montagne : un privilège de plus en plus recherché

Au fil des dernières années, le marché immobilier résidentiel de villégiature a connu une certaine effervescence. Ce phénomène se manifeste particulièrement autour des montagnes de ski comme Stoneham, Mont Sainte-Anne et dans un secteur comme Charlevoix, où les projets entourant Le Massif attirent bon nombre d’acheteurs.

«Du côté de Petite-Rivière-Saint-François, on observe que les prix des résidences ont connu une hausse appréciable au cours des dernières années, explique Gina Gaudreault, directrice générale de la Chambre immobilière de Québec. J’irais jusqu’à dire que cette région est à la veille de devenir un nouveau Tremblant.»

Interrogée sur les ventes effectuées au cours des deux dernières années, Mme Gaudreault répond que le nombre est sensiblement le même. «Cependant, il existe une grande différence entre le prix médian des maisons durant ces deux années. Par exemple, du côté de Petite-Rivière-Saint-François où se trouve la station de ski, en 2007, le prix médian des maisons était de 180 000 $, alors qu’il s’établit maintenant à 252 000 $ en 2008. Cette hausse est attribuable aux annonces qui ont été faites concernant le développement du projet Le Massif.»

Pour ce qui est du secteur de Stoneham, Gina Gaudreault affirme qu’on a rapporté 108 ventes en 2007, comparativement à 106, en 2008 et que le prix médian des maisons était de 148 000 $ en 2007 contre 175 000 $, en 2008. Du côté du Mont Sainte-Anne aussi bien que Lac-Beauport le marché immobilier, tant neuf qu’usagé, s’avère très actif.

Effervescence

Jean-François Laroque, agent immobilier agréé pour le compte de Royal LePage, est particulièrement occupé dans la région de Charlevoix. À l’instar de Mme Gaudreault, il estime que les annonces de développement du Massif suscitent une certaine effervescence.

«Il y a aura de plus en plus de construction autour du Massif, mais je crois que ce développement sera contrôlé. Je suis dans le métier depuis 17 ans et, à mes débuts, il n’y avait que quelques développements résidentiels dans ce secteur. Depuis quelques années, constate M. Laroque, ça se vend énormément et la spéculation entre en scène. Nous nous attendons à effectuer de très bonnes ventes l’an prochain.»

Évolution des prix

Selon André Dussault, agent immobilier affilié (Royal LePage), le marché de villégiature en montagne demeure encore assez stable. «Plusieurs maisons ont été construites, il y a 25-30 ans, et demandent des rénovations importantes, ce qui freine l’augmentation des prix. Cependant, je constate que lorsque le site est extraordinaire, les prix ont tendance à être élevés, même en dépit du mauvais état de certaines propriétés.»
«Il reste que les zones de villégiatures en montagne sont toujours très recherchées, pourvu que les terrains soient de grande étendue. Les gens aiment sentir qu’ils vivent dans un coin où on ne voit pas les habitations voisines. Cela dit, le marché de montagne est toujours très bon, d’autant plus que les maisons sont appelées à devenir de plus en plus rares», conclut M. Dussault.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.