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Des travaux qui s’étirent au Parc national de la Jacques-Cartier

Alors que les travaux devaient être terminés le 15 mai dernier, les autorités du Parc national de la Jacques-Cartier ont dû prolonger le chantier jusqu’au 23 juin. /Photo gracieuseté - André Rouleau Photo:

Des travaux aux abords du Chemin du Parc-National ont forcé les autorités du Parc national de la Jacques-Cartier à fermer l’accès aux véhicules à partir du kilomètre dix, du 21 au 23 juin dernier.

«Il faut absolument que ce soit terminé d’ici la Saint-Jean-Baptiste pour éviter d’avoir bien des problèmes en rapport avec l’achalandage», constate le directeur général du Parc, André Rouleau. La route était également fermée momentanément au cours de la semaine du 14 juin, mais des problèmes en lien avec la conception d’un muret ont contraint les autorités du site à prolonger la durée du chantier.

«C’est principalement en raison des problèmes d’approvisionnement en matériaux engendrés par la Covid-19 que les rénovations ont été retardées, on était censé avoir terminé le 15 mai à la base», explique M. Rouleau.

Travaux majeurs

La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) a lancé une importante vague de rénovations aux infrastructures du Parc national de la Jacques-Cartier au cours du mois de décembre 2020. Depuis cet hiver, l’administration du parc travaille dans une roulotte de chantier, en raison des travaux qui s’étirent dans le temps.

«Il y a beaucoup d’éléments du parc qui avaient besoin d’amour, entre autres le bâtiment d’accueil. La pandémie nous a compliqué la tâche pour les modifications que l’on voulait apporter, c’est surtout pour cette raison que nous sommes coincés dans le temps avant le 24 juin», raconte le directeur général.

Les rénovations apportées au bâtiment d’accueil ont légèrement débordé de l’espace restreint qui se trouve juste à côté du chemin du Parc-National, qui passe lui-même tout près de la rivière Jacques-Cartier. «Nous avons dû construire un muret le long de la route pour allonger le talus, parce que l’abri à pagaies est un petit peu plus près que prévu», confie-t-il.

Une entreprise de construction a réalisé un petit mur de pierre qui ne respectait pas les normes imposées dans un parc national. «Il a fallu le démanteler et recommencer au cours de la semaine suivante. Nous sommes loin d’être enchantés par la situation, c’est impensable de poursuivre après la Saint-Jean-Baptiste en raison de l’achalandage des vacances» déplore André Rouleau.

Ajustements

Les autorités du Parc national de la Jacques-Cartier ont dû s’adapter aux réparations en fermant la route à partir du dixième kilomètre. Les seuls véhicules autorisés à circuler au-delà de cet endroit sont ceux des campeurs qui ont réservé leur place en avance. «C’est une situation qui est hors de leur contrôle, c’est certain que nous n’allons pas leur demander de retourner chez eux parce que la route est occupée par les camions», affirme le directeur général du parc.

Les travailleurs cèdent donc le passage aux plaisanciers dans des cas exceptionnels, mais plusieurs visiteurs qui ne sont pas au courant pour les travaux doivent rebrousser chemin ou marcher les kilomètres de route qui les séparent du début du sentier qu’ils sont venus explorer.

«C’est certain qu’on a déçu quelques personnes qui ne savaient pas que l’accès est interdit, mais nous avons fait de notre mieux pour informer la population par le biais de nos réseaux sociaux», fait valoir André Rouleau. Il soutient toutefois que le parc n’a pas eu de problèmes majeurs, puisque les travaux ont lieu au cours de la semaine et que l’achalandage est intermittent du lundi au jeudi.

«C’est certain que nous devons absolument terminer avant le 24 juin, les ouvriers vont travailler douze heures par jour pendant des jours pour y arriver et nous irons jusqu’à  24h sur 24 s’il le faut.»

-André Rouleau

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