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Règlement sur l’eau potable: La rencontre d’information fait salle comble à Stoneham

Au moins 300 personnes touchées de près ou de loin par le règlement de contrôle intérimaire (RCI) pour encadrer la construction dans la couronne nord de Québec ont assisté à la rencontre d’information qui se tenait à Stoneham, samedi.

Quelques heures auparavant, la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) rencontrait une cinquantaine de citoyens à Lac-Delage. Plusieurs dizaines de personnes se sont présentées au micro pour témoigner de leurs inquiétudes.

À Stoneham, plusieurs ont semblé rassurés par les discussions.  Certains ont salué l’ouverture de la CMQ, qui a manifesté son intention de permettre aux actuels propriétaires de développer leurs terrains.

Depuis sa présentation mardi dernier, le règlement de contrôle intérimaire a soulevé la grogne de nombreuses personnes, si bien que la Communauté métropolitaine a revu certaines de ses positions, vendredi.

Rien cependant pour faire changer d’avis le maire de Stoneham Robert Miller, qui craint d’être dépouillé de compétences d’autorité municipale et de se retrouver avec des «rues fantômes». «Qu’on enlève dans un premier temps tout ce qui touche [le raccordement à] l’aqueduc […], c’est une chose qui est impensable mur-à-mur chez nous: j’ai trop de rues, trop de territoire», réclame le maire. «Au niveau des installations septiques, qu’on ouvre la porte également.»

Assouplissements

Les demandes du maire Miller, comme celles d’autres élus, pourraient être entendues avant longtemps. Une liste d’assouplissements, comme celui consenti aux propriétaires, sera considérée dès que le règlement sera adopté, promet la mairesse de Sainte-Brigitte-de-Laval et présidente de la Commission d’environnement intérimaire, Wanita Daniele.

L’obligation de raccorder les résidences au réseau d’aqueduc pourrait ainsi être «retirée» et les installations septiques pourraient être «permises dans certains secteurs de vulnérabilité». Impossible d’assouplir les règles tout de suite, tranche-t-elle, «parce qu’on n’a pas analysé la situation en profondeur, parce qu’on n’a pas obtenu la documentation de toutes les municipalités».

La confidentialité entourant les travaux de la Commission d’environnement intérimaire, dénoncée par plusieurs élus, n’est pas étrangère à la situation, note Mme Daniele, qui compte inclure tous les élus aux discussions, une fois le huis clos levé.

Entre-temps, il faudra attendre que le ministère des Affaires municipales ait donné son feu vert au projet avant l’octroi de tout permis, même si des assouplissements sont consentis, note la CMQ.

Après le dépôt du règlement le 15 mars prochain, le ministère disposera d’un maximum de 60 jours pour trancher. Dans sa forme actuelle, le RCI module toute possibilité de construction en fonction de zones de «vulnérabilité» et interdit notamment de construire dans les secteurs où les pentes sont de plus de 15%.

Québec Hebdo

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