Une artiste professionnelle dans une école de Stoneham
Dans le cadre du programme culturel Une école accueille un artiste du Ministère de l’éducation, l’école du Harfang-des-Neiges de Stoneham a accueilli tout l’hiver Claire-Alexie Turcot, sculpteure de Québec.
Photo gracieuseté – Laurie Tetron
La direction de l’école a reçu la proposition de la citoyenne Sophie Blais, une initiative qui a été chaleureusement accueillie par le personnel de l’école. Des démarches auprès du gouvernement ont suivies pour concrétiser le projet.
De la fin janvier au début avril, Mme Turcot était présente à raison de trois jours par semaine pour deux volets : des ateliers créatifs et des démonstrations de création professionnelle.
Ateliers créatifs
Ce sont les élèves de 5e année qui ont pu assister à ses ateliers créés sur mesure. Quatre volets étaient abordés : l’étude du mouvement, les couleurs et les textures, la composition de l’espace ainsi que le lien entre une œuvre et son titre. À travers ces ateliers, les élèves ont été invités à réaliser un travail de création sur des petites têtes de renard, modèle réalisé par madame Turcot.
Photo gracieuseté – Claire-Alexie Turcot
Démonstration du travail d’artiste professionnel
En dehors des ateliers, l’artiste travaillait sur trois de ses œuvres installées dans les aires de circulation. Elle s’exécutait souvent sous les regards curieux des élèves de l’école qui ont pu constater l’évolution des sculptures au fil des semaines. «Cette proximité a permis aux élèves de poser des questions sur le métier d’artiste et sur les outils utilisés. Ils ont pu mieux comprendre ma réalité professionnelle, qui était pour plusieurs d’entre eux très différente de celle de leurs parent», explique l’artiste.
Une œuvre collective
Dès que les élèves auront achevé leur petit renard, ils les installeront sur un panneau pour en faire cinq œuvres pour les cinq classes. Les panneaux seront par la suite exposés sur les murs de l’école, de quoi maintenir bien vivants les souvenirs des expériences enrichissantes des élèves.
Madame Turcot attribue le succès de cette initiative à de nombreux facteurs, dont l’échelonnage du programme sur huit semaines et l’implication des enseignants. «Les élèves étaient ouverts à l’exploration sous différentes formes. Nous parlions, entre autres, d’animaux et de voyage pour mon travail. Ils étaient aussi très impressionnés par la scie à chaines! Nous avons réussi à maintenir leur intérêt. J’ai adoré mon expérience!»
Photo gracieuseté – Tiziano Gregori