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Les militaires de Valcartier à l’oeuvre

Samedi, c’était l’heure de la pratique, pour une cinquantaine de réservistes du 35e Régiment du génie de combat, dans les secteurs d’entraînement de la base militaire de Valcartier.

La sécurité était à son maximum pour assurer un exercice qui s’est déroulé dans les règles de l’art. Il s’agissait d’effectuer une pratique de démolition de brèches explosives C4, en zone bâtie. Dans notre jargon, il s’agissait d’expérimenter une technique d’explosion qui permet aux soldats de pouvoir avoir accès aux bâtiments où l’on leur refuse l’entrée en cas de combat.

Le C4 est un explosif inerte, qui peut être transporté simplement, sans danger, et qui nécessite une onde de choc pour pouvoir faire son oeuvre.

Le sergent Samuel Bard est à la base de ce projet, qui a été mis sur la table juste après la période des fêtes. La structure modulaire utilisée a été élaborée par le sergent Brousseau qui a travaillé avec une vingtaine d’hommes pour construire le module. L’exercice devait réellement avoir l’allure d’une vraie reconstitution de la réalité.

Le Capitaine Pierre-Luc Simard se dit très satisfait d’un tel projet, qui amène les militaires à mettre leurs connaissances en pratique sur le terrain. «Il s’agit de l’occasion idéale d’expérimenter de nouvelles techniques», affirme-t-il.

En équipe de cinq, les soldats procédaient à la mise en place de l’explosif sur la porte d’entrée, afin de leur permettre un libre accès à l’établissement où ils doivent s’infiltrer. Ainsi, en cas réel, cette technique est utilisée surtout pour réussir à pénétrer dans un établissement où l’on refuse l’accès aux soldats. La question qui est soulevée est sans aucun doute : «Mais pourquoi ne pas tout simplement défoncer la porte, et entrer?». La réponse est simple, il s’agit du meilleur moyen pour éviter les pièges qui peuvent mettre la vie des militaires en danger. «Les ingénieurs militaires sont aussi formés sur le terrain afin d’éviter ces pièges qui peuvent trop facilement enlever des vies», raconte le Capitaine Simard.

En effectuant cet exercice, le 35e Régiment, basé à Sainte-Foy, ne peut qu’améliorer ses nombreuses techniques d’infiltrations. Une chose est certaine, ce sont des militaires passionnés qui participent à de tels projets, pour un jour, se rendre en mission sur le terrain. Un rêve pour certains, un «pensez-y-bien » pour d’autres.

Québec Hebdo

Les réservistes du 35e régiment du génie de combat procédait à un exercice de démolition au courant de la journée de samedi. (Photo Marie-Michelle Gagné)

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