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Les choses vont bon train à l’Éco-Promenade

Le développement de l’Éco-promenade des Rivières, la promenade verte le long du boulevard Robert-Bourassa, progresse rondement. Une équipe des Chantiers urbains a complété le grand nettoyage du marais et les promeneurs peuvent maintenant y apprécier toute sa richesse.

Depuis le début de l’été, le coup d’oeil change de semaine en semaine sur la portion du boulevard Robert-Bourassa qui s’étend des Galeries de la Capitale jusqu’au boulevard Bastien. Toute l’activité entourant les travaux sur la chaussée même et le développement de quartiers résidentiels fait presque oublier qu’il se développe, à quelque mètres seulement du passage des voitures, une oasis verte longue de 4,2 km.

Si l’épine dorsale de l’Éco-Promenade, son sentier, est en place depuis l’ouverture de la nouvelle portion du boulevard, les parties qui font l’originalité du projet sont en cours d’aménagement.

Plus qu’un simple sentier boisé en pleine ville, l’Éco-Promenade se veut un parcours à la rencontre de quatorze jardins thématiques et d’un marais urbain. Déjà plusieurs partenaires ont manifesté leur intérêt, dont la Commission scolaire de la Capitale qui investit 100 000 $ pour l’aménagement d’un jardin pédagogique, une classe verte où diverses activités d’enseignement se tiendront dès l’an prochain.

Toutefois, grâce à l’octroi d’une équipe des Chantiers urbains, d’autres parties de l’Éco-Promenade prennent déjà forme.
«Les jeunes des Chantiers urbains ont complété le grand ménage du marais, explique Denis Poirier, artisan de la première heure du projet. Ils ont retiré cinq tonnes de débris, allant de matériaux de construction jusqu’à des laveuses et des sécheuses.»

Cette épuration des lieux permet aux visiteurs de prendre toute la mesure de la richesse du lieu. «Le marais comporte deux zones: le marais comme tel et un marécage, poursuit M. Poirier. Ce dernier offre un habitat idéal pour la nidification des oiseaux.»

Et ces derniers ne s’en privent pas. En plus des espèces usuelles, on peut y observer plusieurs espèces rares, dont trois menacées: le hibou des marais, la paruline orangée et même le faucon pèlerin. Denis Poirier y a d’ailleurs aperçu un moqueur roux, un pic flamboyant, un cardinal à poitrine rose, des orioles de Baltimore, tout ça sur un territoire d’à peine 150m par 600m.

Dans les prochaines semaines, l’équipe des chantiers urbains sera de retour pour aménager le tout premier jardin de l’Éco-Promenade, le jardin communautaire «Pousse-vert». Ensuite, les travaux d’aménagement des jardins reprendront avec encore plus de vigueur au printemps prochain.

Des portes d’inspiration parisienne

Le printemps 2008 verra également l’aménagement des portes de l’Éco-Promenade. Celles-ci sont directement inspirées des portes vertes de la promenade plantée de Paris.

«Suite à une rencontre avec l’architecte de la promenade plantée pour lui présenter notre projet, raconte M. Poirier, celui-ci nous a remis les plans des portes. Elles serviront de modèle pour les nôtres.»

Les portes vertes jalonneront le parcours et seront toutes orientées de façon à mettre en valeur le paysage et la vue offerte sur la région.

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