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Déversement de produits pétroliers à Stoneham : le maire se veut rassurant

Le maire de Stoneham-et-Tewkesbury, Robert Miller, a rencontré ce matin les directions de la Sécurité civile, du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, ainsi que celle de la Santé publique. La Ville de Québec et le transporteur pétrolier (Pétroles RL) étaient aussi représentés. Selon ce qui ressort de la rencontre, la situation serait sous contrôle, bien qu’on ne puisse évaluer ce qui en sera à la fonte des neiges, au printemps.

Plus d’une dizaine de «boudins» absorbants ont été posés près du lieu d’accident et un peu plus bas, afin d’absorber les produits pétroliers qui s’écoulent en surface. De plus, des gens nettoient les berges du fossé avec un jet d’eau pour que les résidus s’écoulent jusque dans ces boudins, ou jusqu’à un des trois barrages de sable construits en aval.

Les employés de Véolia s’affairent jour et nuit à nettoyer ce secteur. Une pelle mécanique est aussi sur place pour enlever le plus de neige contaminée possible. En certains endroits, la neige était souillée selon une épaisseur d’un pied.

Un marécage à 1,6 km en aval du lieu d’accident empêche les produits pétroliers d’aller plus loin. Ce marécage sera aussi nettoyé, mais la plupart des eaux souillées n’atteindraient pas l’endroit.
«On attend un plan beaucoup plus détaillé de l’équipe responsable, puisqu’il y a des opérations qui vont se faire jusqu’au printemps. On fait en sorte d’être là en permanence, tant et aussi longtemps qu’on peut travailler», indique le maire Miller.

Pour les résidents, «on a ciblé 72 résidences et on a rencontré chacun de ces résidents. Trois citoyens ont communiqué avec nous et on est à valider l’information. […] Les signalements sont toujours dans la zone comprise dans un rayon de 1,6 km.»

De son côté, la Ville de Québec fait des prélèvements à huit endroits, de façon quotidienne, jusqu’aux Marais du Nord, près du lac Saint-Charles. Aucune trace de pétrole n’a été détectée, mais on continue tout de même à être vigilants, puisqu’une contamination de la prise d’eau de la Ville de Québec entraînerait des coûts importants. Pour l’instant, les traces de pétrole, confinées dans un secteur de 1,6 km, sont loin du lac Saint-Charles, à quelque 20 km de là.

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