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Les élus acceptent l’implantation d’une station-service près d’une maison patrimoniale

ENVIRONNEMENT. Malgré l’opposition d’un groupe de citoyens inquiets des effets sur l’environnement et l’aspect visuel à proximité d’une maison ancestrale, les membres du conseil de ville de Sainte-Brigitte-de-Laval ont accepté à l’unanimité, hier soir, en assemblée publique, les plans soumis à la municipalité concernant l’implantation d’une station-service Shell et d’un dépanneur Voisin à l’intersection de la rue Kildare et de l’avenue Sainte-Brigitte.

Comme les exigences du conseil municipal et du comité consultatif d’urbanisme ont été respectées, le service d’aménagement du territoire va pouvoir procéder d’ici une à deux semaines à l’émission d’un permis de construction, donnant ainsi le feu vert au promoteur Roger Tremblay de mettre de l’avant son projet. Des investissements de 1,4M$$ sont prévus et une douzaine d’emplois seront créés. Les travaux devraient débuter d’ici un mois pour une ouverture en mai 2016.

Pour la mairesse Wanita Daniele, l’implantation d’une deuxième station-service pour desservir le territoire en plein développement de la municipalité ne sera pas un luxe.

«J’ai été très touchée par les inquiétudes des citoyens de ce secteur, mais on n’a pas réussi à trouver un autre terrain. On a demandé au promoteur que son projet respecte au maximum tous les critères du règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale et ce qu’il nous a présenté est conforme. Il s’agira d’ailleurs d’un projet exemplaire pour Shell, une première au Québec», a affirmé Mme Daniele en entrevue avec le Beauport Express.

Une longue bataille

Porte-parole du groupe de citoyens et copropriétaire de la maison patrimoniale située à côté du terrain où sera réalisé le projet, Didier Bonaventure s’est inquiété dès qu’il a vu le point PIIA (règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale) Shell à l’ordre du jour du conseil.

«Au fil des ans, tous les arguments amenés par le regroupement de propriétaires «ont été rejetés, ou tassés, ou pas pris en considération», soulignait M. Bonaventure, la veille du vote.

«On s’est cru compris, mais on peut suspecter que ce projet-là était canné d’avance», a ajouté Hasan Akesbi, un voisin lui aussi membre du groupe qui voulait faire stopper le projet depuis 2013.

Quelque 1200 citoyens avaient témoigné leur appui en apposant leurs signatures sur la pétition lancée à ce moment par le regroupement.

Québec Hebdo

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