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Sauriez-vous survivre en forêt ?

Randonneurs, chasseurs, pêcheurs ou encore amateurs de plein air, sauriez-vous survivre en pleine nature? Pour prévenir les dangers que représente la forêt, Aventures Nord-Bec, situées à Stoneham, proposent une formation de survie en forêt.

Arrivés sur le site avec leur sac à dos comme pour une authentique excursion, les quatre participants du jour se sont engouffrés dans la vallée Jacques-Cartier pour vivre une expérience incontournable. Au fil de la journée, ils vont apprendre les rudiments de la survie en pleine nature.

Des concepts simples

Prévenir la panique et l’hypothermie, se repérer, trouver de l’eau, allumer un feu, construire un abri, gérer la présence des animaux sauvages, détecter les aliments comestibles ou encore signaler sa présence sont autant d’apprentissages dispensés par Walter Ferguson.

Ce dernier simule la majorité des situations qui peuvent arriver lorsqu’une personne se perd en forêt. «Cette formation s’adresse à tout le monde. Il n’est pas nécessaire d’aller loin pour se perdre. Il faut savoir que la moitié des chasseurs se perd dans la nature. Sécurité, observation, orientation, décision, action ou Sooda sont les principes de base. C’est un vieux principe militaire qui est développé à travers le monde. Ce sont des concepts faciles à retenir surtout pour les enfants», rappelle le spécialiste de la survie en forêt et en montagne.

Et au milieu des 120 hectares que compte la forêt privée d’Aventures Nord-bec, il est réellement possible de se perdre. Mais pas de panique, Walter Ferguson, le guide-formateur, n’est jamais loin. «La survie, c’est un art. Les participants sont des étudiants qui viennent chercher des outils. C’est aussi une manière de se reconnecter à la nature», explique celui a traversé quatre fois le Canada.

Pour mieux illustrer ses propos, l’ancien militaire de l’armée de l’air raconte de multiples récits et ses propres aventures, histoire de bien comprendre le danger de la forêt. «Si vous perdez votre eau dans le bois, en 20 minutes vous serez trop faible pour même ouvrir votre sac dans le dos, d’où l’importance de savoir trouver de l’eau. D’autres fois, ça peut être l’hypothermie. J’ai failli mourir d’hypothermie lorsque je suis tombé, en plein hiver, dans une faille dans un parc du Yukon. Je suis resté coincé 6 ou 7 heures », raconte l’aventurier.

Être prêt pour l’imprévu

«Je veux aller faire de la randonnée, mais avant, je voulais apprendre à me débrouiller dans la forêt au cas où il se passe quelque chose», confie Éric Riendeau, 17 ans, venu avec son frère Michel-Alexandre, 14 ans.

Après avoir passé une journée en pleine forêt les deux frères ont appris « à ne pas paniquer et les techniques de consommation de nourriture. Manger, ce n’est pas priorité. Nous avons appris comment faire un abri et un feu», poursuit le jeune homme, originaire de Cap-Rouge.

Mathieu Barbeau et Éric Labonté-Paquet terminent leur premier cours de survie avec enthousiasme. «On vient de la ville, c’est une expérience nouvelle. On a appris beaucoup de choses qui nous seront utiles lorsque nous partirons faire de la randonnée pendant plusieurs jours», confie Mathieu Barbeau, qui réside à L’Ancienne-Lorette.

Cette formation de survie s’adresse à tous. «Il n’y a pas d’âge ni de lieu pour se perdre. J’apprends à mes étudiants à mettre toutes les chances de leur côté pour se sortir sain et sauf d’une situation», conclut Walter Ferguson.

Différents forfaits pour la formation survie sont proposés par Aventures Nord-Bec. La formation est accessible dès l’âge de 8 ans. Renseignements au www.traineaux-chiens.com ou au 418 848-3732.

Le Jacques-Cartier, membre du Groupe Québec Hebdo

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