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Rétrospective 2021 dans la Jacques-Cartier (janvier à juin)

Photo: IStock Photos

En ce début d’année, Le Métro Jacques-Cartier vous propose un retour sur les événements qui ont retenu l’attention au cours des 12 derniers mois dans la région. Voici les nouvelles qui ont marqué les mois de janvier à juin 2021.

Janvier

Le fatbike monte en popularité dans la Jacques-Cartier

La popularité du fatbike, un vélo à pneus surdimensionnés d’origine californienne, ne cesse d’augmenter. On découvrait en janvier 2021 que selon une étude réalisée en 2018, Empire 47 (E47) de Lac-Delage serait le centre hivernal le plus fréquenté au monde pour ce type d’activité.

Jérôme Mercier, un résident de Saint-Augustin-de-Desmaures, disait enfourcher sa bicyclette chaque hiver depuis 2014. «C’est un sport similaire au vélo de montagne, mais c’est la conduite qui est différente. Les pneus surdimensionnés et mous ne s’enfoncent pas dans la neige.» Il mentionnait visiter régulièrement le site E47 et rouler en moyenne de 10 à 15 km à chaque visite.

Sentiers exclusifs aux motoneigistes

Toujours en janvier, la Fédération des Clubs de Motoneigistes du Québec (FCQM) déplorait la présence occasionnelle de randonneurs, de fatbikes, de motos et même parfois de véhicules de type 4×4 sur ses sentiers. Elle avait tenu à rappeler qu’aucun véhicule moteur ou non motorisé autre qu’une motoneige n’a le droit d’y circuler sous peine d’amendes.

Pierre-Louis Pelletier, superviseur des agents de FCMQ pour les régions Portneuf, Québec et Charlevoix, en a vu de toutes sortes au fil des années. «Certaines personnes promènent leur animal dans les sentiers. Le marcheur n’entendra peut-être pas le motoneigiste qui arrive à vive allure et ça sera le drame pour les deux.» Le patrouilleur mentionnait que beaucoup de gens circulaient sur les sentiers l’hiver dernier. Il pointait notamment le sentier Trans Québec numéro trois qui traverse la ville de Québec d’est en ouest. «Il y a de nombreuses résidences situées à proximité de ce sentier dans les secteurs de l’avenue Bourg-Royal et de la rue Seigneuriale. Il n’est pas rare d’y retrouver des marcheurs. C’est illégal et passible d’une amende de 150$ plus les frais.»

Février

Stoneham-et-Tewkesbury refuse le projet d’Empire 47

La nouvelle est tombée en février 2021: le conseil municipal de Stoneham-et-Tewkesbury a refusé de modifier le zonage qui aurait permis le projet récréotouristique que souhaite développer Empire 47 (E-47) sur le versant ouest de la station de ski.

Catherine Roy et Christian Déry, propriétaires de 50% de cette superficie à l’époque, mentionnaient que s’ils n’arrivaient pas à trouver 3 M$ avant le 31 mars pour le rachat d’une parcelle de terrain de 882 acres du versant ouest du mont Stoneham, le projet de développement de 50 km de vélos de montagne et de ski hors-piste n’aurait pas lieu. Les élus municipaux ont rejeté ce projet unanimement. «Contrairement à ce qui est avancé dans la communication de E47 Éco Sentiers, aucun des lots dont il est fait mention ne comporte un zonage compatible avec l’usage récréatif», commentait l’ancien maire de la municipalité, Claude Lebel.

Mars

Virage numérique pour les cabanes à sucre

Le mois de mars 2021 marquait le triste premier anniversaire de la Covid-19. Après une année difficile, les cabanes à sucre de la région ont dû trouver divers moyens de s’adapter en temps de pandémie. Parmi les nombreuses solutions mises en place, c’est la commande en ligne qui est devenue la porte de sortie numéro un au printemps dernier.

À l’instar du reste de l’industrie de la restauration, les érablières de la province ont dû essuyer de lourdes pertes depuis que la Covid-19 a mis pied en sol québécois. Selon la présidente de l’Association des salles de réceptions et érablières du Québec (ASEQC) Stéphanie Laurin, 75 % des cabanes à sucre étaient à risque de faire faillite à l’époque. Afin de venir en aide à ces institutions, l’ASEQC a mis en place l’initiative «Ma cabane à la maison», pour permettre à la population de se procurer des boites repas de cabane à sucre dans plusieurs succursales des épiciers Metro. Dans la région de la Capitale-Nationale, sept érablières qui participaient lors du dernier temps des sucres.

La bibliothèque Anne-Hébert primée

La région de la Capitale-Nationale s’est distinguée aux Prix d’excellence Cecobois 2021, en cumulant 11 des 18 projets récompensés pour leur architecture et leur intégration du bois. Parmi les lauréats locaux, on retrouvait la bibliothèque Anne-Hébert à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Le bâtiment municipal l’avait emporté dans la catégorie «Bâtiment institutionnel de moins de 1000m2».

Chaque année, ce rendez-vous célèbre l’utilisation grandissante du bois dans la construction. Par la même occasion, l’organisme chargé de faire la promotion de l’utilisation de cette ressource renouvelable souligne le savoir-faire des professionnels du bâtiment québécois. Le jury du concours avait salué le choix du bois par la Ville de Sainte-Catherine et le travail remarquable de son architecte Dany Blackburn, de la firme ABCP Architecture. Au cours de son allocution au gala virtuel Cecobois, le maire Pierre Dolbec avait souligné «la beauté et la chaleur de la nouvelle bibliothèque». L’usage du bois permet à sa clientèle de bénéficier d’une architecture apaisante. Il affirmait que cette réalisation prouve que la ressource renouvelable qu’est le bois n’a pas fini d’étonner.

Avril

Les décors de Barkskins démantelés

La méga-production américaine Barkskins, dont le tournage s’est déroulé dans la région en 2020, n’aura pas duré aussi longtemps qu’espéré. Malgré la quantité d’artisans locaux engagés aux fins de la production, aussi bien pour les besoins techniques que les comédiens et figurants, les cotes d’écoute n’étaient pas suffisamment au rendez-vous pour poursuivre l’aventure. Le petit village ancestral construit sur les terrains de Saint-Gabriel- de-Valcartier a donc été vendu en avril 2021 et finalement démantelé quelques mois plus tard.

Brent Montgomery, maire de la municipalité, expliquait que son administration avait octroyé un permis pour la construction des décors et leur utilisation pour un usage temporaire. «On savait depuis l’automne 2020 que la série ne continuerait pas, que les chiffres n’étaient pas au rendez-vous. La pandémie n’a pas aidé non plus, avec les difficultés à tourner et encore plus dans un pays étranger», expliquait-il. Si le décor appartenait effectivement à la production de la série, celle-ci l’avait donné à un entrepreneur local qui l’a vendu plutôt que de le jeter à la poubelle. Le décor a été transporté jusqu’au Site de la Nouvelle-France de Saint-Félix-d’Otis, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en juin dernier.

Clap de fin pour le maire de Lac-Beauport

En avril, après huit années passées en tant que maire du Lac-Beauport, Michel Beaulieu avait décidé de ne pas solliciter de nouveau mandat lors des élections municipales de 2021.

«Je quitte avec le sentiment du devoir accompli. J’entends par ailleurs demeurer un citoyen actif et engagé dans ma communauté pour qu’elle ne cesse de s’épanouir» avait affirmé le maire sortant. Élu une première fois en novembre 2009, avant d’être défait en novembre 2013, le maire Beaulieu avait obtenu un second mandat en 2017., le passage de la limitation de vitesse à 40km/h sur les routes de son secteur, la construction d’une nouvelle école primaire, l’acquisition du centre de plein air Le Saisonnier ou encore la construction du Chalet des Loisirs Desjardins comptent parmi les réalisations qui ont été effectuées durant son exercice.

Une femme à la tête de la brigade mécanisée de Valcartier

Au printemps dernier, Marie-Christine Harvey succédait au colonel Tim Arsenault pour le commandement du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (GBMC) à Valcartier. Elle devenait la première femme à assurer la fonction de commandant de la brigade et compte huit unités de la Force régulière sous sa direction.

Originaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, le parcours de la colonelle dans l’armée canadienne a débuté en 1996. Durant sa carrière, elle a occupé de nombreux postes prestigieux et effectué des déploiements stratégiques internationaux en Bosnie, en Afghanistan et en Irak. Lors de la cérémonie de passation de pouvoir, elle s’était dite «honorée» de commander les troupes de cette unité. «Depuis mes débuts au sein de la brigade, j’ai vu l’organisation accomplir des choses fantastiques et surmonté bien des défis» avait commenté l’intéressée.

Mai

Plus de 3M$ injectés dans les infrastructures de loisir à Stoneham-et-Tewkesbury

 

En mai, la Ville de Stoneham-et-Tewkesbury avait frappé un grand coup afin de se doter d’infrastructures sportives et récréatives en loisir. La municipalité avait adopté une série de résolutions pour lancer deux projets d’envergure qui visent à moderniser ses installations.

Parmi les projets, un terrain de soccer avec un gazon synthétique et l’ajout d’un toit sur la patinoire extérieure situé au parc des Fondateurs de Stoneham étaient prioritaires. Cette mesure avait été annoncée dans le but de transformer une infrastructure à usage exclusivement sportif en un espace communautaire et récréatif quatre saisons. Pour le premier projet, 1,4 M$ ont été investis contre 2,3 M$ de dollars pour le second. Les deux chantiers ont bénéficié de subventions majeures provenant des différents paliers de gouvernement, dans le but de réduire la facture des contribuables.

Poursuite intentée contre le projet de condos au Mont-Tourbillon

Le Regroupement citoyen de Lac-Beauport avait déposé à la Cour supérieure une poursuite contre la Municipalité, le 30 mars dernier, contestant la validité des deux règlements d’urbanisme adoptés par la Municipalité qui auraient permis la réalisation d’un projet de condominiums sur les terrains du golf Mont-Tourbillon.

«Nous alléguons que la procédure prévue à la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme n’a pas été suivie, privant ainsi les citoyens de faire entendre leur voix lors d’une approbation référendaire. Les changements réglementaires ainsi introduits visent à permettre la réalisation d’un projet de condos sur les terrains du golf Mont-Tourbillon. Par tous les moyens, la municipalité tente de permettre la réalisation de ce projet, quitte à faire fi des préoccupations citoyennes, corroborées par le dépôt de pétitions dont la dernière regroupait de plus de 400 noms. Il ne fait aucun doute que ce projet aura une incidence sur le milieu de vie de ces citoyens et il est tout à fait légitime qu’ils exigent information et transparence de la part de leurs élus. Les citoyens se sentent brimés. C’est une façon de faire qui n’est pas digne d’un exercice démocratique auquel les citoyens sont en droit de s’attendre», pouvait-on lire dans le communiqué envoyé par le Regroupement en mai dernier.

Juin

La réouverture du sentier le Scotora réjouit les amateurs de plein air

Le Parc national de la Jacques-Cartier a fait bien des heureux chez les amateurs de plein air, dès le début du mois de juin 2021. Le sentier le Scotora était officiellement rouvert au public. On pouvait compter par dizaines les commentaires Facebook de randonneurs exaltés à l’idée de revoir les attraits qui font de cet aller-retour de 16 kilomètres, «le plus incroyable sentier» du parc, selon certains.

Il faut dire que l’attente avait été longue pour quiconque voulait aller observer les nombreuses colonies de castors qui ont élu domicile aux abords de la rivière Jacques-Cartier, dans un décor paisible et enchanteur. Au printemps 2020, l’érosion avait eu raison d’une partie du sentier, forçant les autorités du parc à y interdire l’accès.

«Le Scotora a beaucoup manqué d’amour au fil des années, mais la fonte des neiges de 2020 a été le coup de grâce, expliquait le directeur du parc, André Rouleau. En plus, Il y a un des barrages de castors qui a cédé et ça a provoqué des dommages encore plus considérables sur le sentier.»

Une équipe spécialisée a travaillé sans relâche avec une mini-pelle mécanique tout au long de l’été 2020 pour permettre au Parc national de rouvrir cette portion de son territoire le plus rapidement possible.

Hausse d’achalandage: Sentiers du Moulin était prêt

Le centre de plein air quatre saisons Sentiers du Moulin a fait face à un important achalandage lors de la saison estivale 2021. L’organisme à la tête du site qui se spécialise en vélo de montagne a cependant pris les mesures nécessaires, afin que l’augmentation de fréquentation n’ait pas de répercussions pour les cyclistes en quête d’adrénaline qui s’y rendent.

Sentiers du Moulin avait investi plus de 30 000$ en équipement avant le lancement de la saison pour optimiser son espace de stationnement, qui peut contenir un total de 300 véhicules à capacité maximale. «C’est une amélioration qui a fait une différence majeure, parce que notre <@Ri>parking<@$p> n’est pas asphalté et on ne peut donc pas peinturer de cases au sol, constate le directeur général de Sentiers du Moulin, Nicolas Sauvé. Nous avons engagé davantage de personnel pour assigner les places aux automobilistes et pour s’assurer que les visiteurs ont acheté leur billet sur notre site web avant de se présenter.»

Depuis quatre ans, l’organisme qui gère le site observe un taux de croissance d’environ 40 % chaque année. «De 250 passes de saison en 2017, nous sommes passés à 3000 pour la saison 2021. C’est bien de voir que le vélo de montagne grimpe en popularité et c’est surtout gratifiant de voir que notre travail rapporte de plus en plus», racontait l’homme de 35 ans, originaire de Sainte-Foy.

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