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Les décors de Barkskins seront démantelés d’ici la fin juin

Photo: /Photo gracieuseté - Isabelle Trépanier

TOURNAGE. La mégaproduction américaine Barkskins, dont le tournage s’est déroulé dans la région, n’aura pas duré aussi longtemps qu’espéré. Malgré la quantité d’artisans locaux engagés aux fins de la production, aussi bien pour les besoins techniques que les comédiens et figurants, les cotes d’écoute n’ont pas été suffisamment au rendez-vous pour poursuivre l’aventure. Le petit village ancestral construit sur les terrains de Saint-Gabriel-de-Valcartier a donc été vendu et devra être démantelé d’ici la fin juin.

Le maire de Saint-Gabriel-de-Valcartier résigné

Brent Montgomery, maire de la municipalité, explique que son administration avait octroyé un permis pour la construction des décors et leur utilisation pour un usage temporaire. «On savait depuis l’automne passé que la série ne continuerait pas, que les chiffres n’étaient pas au rendez-vous. La pandémie n’a pas aidé non plus, avec les difficultés à tourner et encore plus dans un pays étranger», explique-t-il.

Si le décor appartenait effectivement à la production de la série, celle-ci l’a donné à un entrepreneur local qui a décidé de vendre plutôt que de jeter à la poubelle, selon le maire.

Le décor a été effectivement vendu, selon l’annonce de vente de l’entrepreneur. Nous avons tenté d’entrer en contact avec lui pour en savoir plus sur la transaction et le projet éventuel, sans succès.

«Dommage» pour la Ville de Québec

«Concrètement, c’est dommage. C’est sûr que les grosses productions comme ça, on travaille fort pour les attirer à Québec et quand on les a, on est très heureux. C’est quand même la plus grosse production qu’on a jamais eue», a déploré Alicia Despins, responsable des dossiers Culture, Technoculture et Grands Événements à la Ville de Québec, en rappelant également le bilan positif de ce tournage, notamment pour l’économie.

«Le problème, c’est que ce n’est pas dans les limites de la Ville de Québec, je comprends qu’il y a des règles là-bas, qu’il y a un propriétaire privé […] La Covid crée beaucoup de bouleversements dans les milieux financiers. Pour tous ceux qui avaient des plans dans le domaine cinématographique, je pense qu’on va vivre un changement radical. Ces productions-là, ça doit être financé», a avancé le maire de Québec, Régis Labeaume.

 

 

 

 

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