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Le «clic» qui fait vivre France Bouchard

(Photo Métro Média - Alain Couillard) Photo:

TÉMOIGNAGE. Malgré le fait qu’elle ait été sacrée Photographe commerciale de l’année en 2018 par l’association Photographes professionnels du Québec (PPDQ), pour une seconde fois en carrière, en plus d’être reconnue dans la même catégorie par la section Québec de l’association Photographes professionnels du Canada (PPOC) rien ne destinait France Bouchard à ce métier.

France Bouchard a reçu une cinquantaine de trophées au total. (Photo gracieuseté – France Bouchard)

Native de Québec et résidente de Lac-Beauport, elle a étudié en graphisme au Cégep de Sainte-Foy pour en commencer un autre cours en communication au Cégep de Limoilou. «Ensuite, juste pour me faire plaisir, j’ai suivi un cours de photo de deux ans, en 1989, parce que j’aimais beaucoup étudier. J’avais même dit au début du cours que je ne voulais pas travailler en photo. C’est par la suite que la photo est venue à moi.»

«Ma première caméra était fabriquée en plastique, un Polaroid.»
-France Bouchard

Elle raconte que son père, qui était dessinateur, aimait beaucoup en prendre. «Il m’a un peu initiée à cela sans trop s’en rendre compte.» France Bouchard se souvient qu’elle créait déjà des scènes très jeunes. «J’avais un chat et au lieu de le photographier où il était, j’avais l’idée d’utiliser la bonne lumière et de le déplacer pour le rendre plus beau. Je le plaçais où il y avait des fleurs.»

Le travail de l’artiste photographe a été souligné récemment à l’Assemblée nationale par Sylvain Lévesque. (Photo gracieuseté)

Son premier rêve était de devenir un clown. «C’est quand même cocasse tout ça parce que son rôle est de faire rire le monde et aujourd’hui, je fais la même chose pour avoir de belles photos», explique-t-elle, visiblement très heureuse du dénouement de sa carrière qui se dirigeait inéluctablement vers la communication.

Sauter à pieds joints

Tout s’est bousculé à partir du moment où elle a décidé que la photo devenait son métier. «Je suis allée travailler dans un studio en Floride durant six mois pour apprendre l’anglais.»

Parmi les moments qui ont marqué jusqu’à maintenant sa carrière, elle raconte celui avec Céline Dion. «J’ai eu la chance d’aller dans sa loge avec René Angélil pour en faire d’elle. Le contact avec lui avait été particulier. René m’avait même offert d’avoir une photo avec Céline et j’avais dit non. J’avais demandé d’avoir une photo d’eux ensemble.» Un autre moment s’est produit récemment où elle a fait un mariage en Tanzanie, en Afrique. «Cela a été très spécial de vivre cette expérience dans une autre culture.»

Quant aux projets, elle en a plusieurs en tête dont celui de donner des formations en photographie en studio. «Surtout en éclairage qui est l’une de mes forces.» Elle aimerait également organiser une expédition photo une fois par année.

Site web – francebphotos.com

 

Son père a été maquillé par une spécialiste du Cirque du Soleil pour la réalisation de cette photo primée : Quand le rideau tombe. (Photo gracieuseté – France Bouchard)

 

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