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Robert Lessard en mission spéciale en Haïti

Comme policier du Service de police de la Ville de Québec, Robert Lessard, de Saint-Ferréol-les-Neiges, s’est rendu en Haïti pour une première fois en 2006. Cette mission de paix pour le compte de l’Organisation des Nations Unies (ONU) allait sans conteste le marquer. Maintenant retraité, il se dit «dans le bénévolat impliqué jusqu’aux oreilles». Son énergie, il la met où ? En Haïti, dans une école des montagnes qu’il a contribué à fonder.

Cette école porte le nom de Mark-Bourque, en hommage à un policier tué en Haïti en 2005 et accueille environ 150 élèves qui y reçoivent à la fois enseignement, soins et nourriture. C’est au contact d’une femme pédiatre haïtienne qu’il avait rencontré lors de sa première mission que M. Lessard s’est trouvé impliqué dans ce projet d’école avec d’autres policiers. «Avec elle, nous avons formé une équipe de cinq professeurs, deux cuisinières et un homme de maintenance», explique l’ex-policier.

Des visiteurs intéressés

La particularité de l’œuvre de M. Lessard est que pour financer l’école, il sert de guide de mission. Ainsi, il y a quelques semaines à peine, c’est un groupe de jeunes filles de la région de Sherbrooke, à la fin de leur école secondaire qui s’est rendu en Haïti, guidé par M. Lessard, pour un voyage «d’évasion humanitaire». «Je leur ai fait connaître les beautés d’Haïti et de l’humanitaire», explique le saint-ferréolais, fier de pouvoir transmettre de bonnes valeurs. Le guide rapporte que les jeunes filles ont mis tout leur cœur, entre autre dans une journée passée à cuisiner pour les élèves de l’école. «Ça a été une belle mission participative», assure le guide.

Financement particulier

«Au départ, je pensais intéresser des familles avec des adolescents mais finalement, ce sont plutôt des groupes scolaires qui ont démontré leur intérêt», explique M. Lessard en parlant de sa formule de vacances hors de l’ordinaire. Il se doit d’être créatif pour amasser des fonds pour Haïti puisque beaucoup de gens ont perdu confiance. Les besoins sont grands, alors que l’école Mark-Bourque a vu sa fréquentation au moins tripler depuis le tremblement de terre puisque sa situation dans les montagnes l’a épargné des dégâts. «Nous venons d’agrandir. Nous avons acheté une tente de 50 pieds», explique le retraité qui espère intéresser des gens de la région à sa mission.

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