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Un village de Noël complet dans une pièce

INÉDIT. La résidente de Château-Richer Hélène Lavoie sait comment mettre de l’ambiance pendant le temps des Fêtes. Elle bâtit, depuis maintenant 40 ans, un village de Noël qui atteint les six étages de haut.

Dans son appartement, c’est 62 bâtisses qu’elle prend la peine d’installer chaque année, sans compter les personnages, les tablettes et les fils électriques qui viennent compléter l’installation. «La seule chose qui me manque en ce moment, c’est une cabane à sucre!», lance-t-elle, le sourire aux lèvres. Tous les bâtiments d’une municipalité s’y retrouvent, des cafés au casino, en passant par les pentes de ski, la marina et le parc d’attractions.

Âgée de 78 ans, Mme Lavoie a pris neuf jours à mettre en place son village de Noël. «C’est moi qui installe tout, je monte les étagères, je pose les bâtiments. À la fin de Noël, on dévisse tout et on range ça dans le garde-robe.» Les enfants peuvent toucher, mais à l’étage du bas uniquement. «C’est très fragile, mais en bas, ça ne me dérange pas», dit-elle.

Auparavant, la dame pouvait se tourner vers des magasins à grande surface pour se procurer de nouveaux bâtiments. «Ça ne se vend plus tellement, rapporte-t-elle. Maintenant, je dois les faire venir d’Europe.» Rien n’est trop beau pour son village, qu’elle surnomme affectueusement son «bébé». «Tout revient à ça», affirme-t-elle.

Des lieux que l’on reconnaît

Hélène Lavoie manque de place dans son village de Noël pour y installer ses propres créations: des édifices bien connus de Château-Richer. «J’ai fait en canevas l’église, l’ancien presbytère et le vieux couvent», rapporte-t-elle fièrement. Selon elle, son œil de designer lui permet de représenter avec facilité les bâtiments qu’on lui demande de faire.

La minutie, héritée de son père, n’a pas seulement permis à Mme Lavoie de bâtir son village, elle lui a aussi servi dans sa formation de couturière. «J’ai participé à plusieurs reprises aux concours de costumes des Fêtes de la Nouvelle-France, raconte-t-elle. Une année, on m’avait demandé d’être parmi le jury, mais je ne voulais pas. Je voulais encore participer!»

Hélène Lavoie a trouvé une héritière pour son village, c’est sa petite-fille qui va se charger de prendre la relève en l’installant chez elle. «Mais j’aime encore ça, confie-t-elle. Je vais continuer tant que je le peux.»

Québec Hebdo

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