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La laitue chinoise, légume asiatique produit à l’Île d’Orléans

AGRICULTURE. Les agriculteurs de la Côte-de-Beaupré et de l’Île d’Orléans cultivent une grande variété de produits. Certains d’entre eux ont décidé de se lancer dans des cultures que l’on voit plus rarement. L’Autre Voix s’est intéressé à ces productions hors du commun.

C’est bien connu, l’Île d’Orléans jouit d’un microclimat qui rend les produits issus de l’agriculture uniques. Il permet également la culture de légumes peu communs au Québec, dont la laitue chinoise.

Une aventure dans laquelle s’est lancée l’année dernière l’entreprise Les Fermes Jacques Coulombe et Fils, à Saint-Laurent-de-l’Île d’Orléans. Amélie Coulombe explique que c’est à la demande d’un client qu’ils ont commencé à produire ce légume. Elle estime que son entreprise est la seule à cultiver de la laitue chinoise dans la province.

Cultivée sur quatre à cinq hectares, la laitue chinoise prend environ un mois à pousser avant d’être récoltée. Puisqu’il s’agit d’une plante qui ne se régénère pas, les agriculteurs commencent la culture en serre. Après environ trois semaines, le tout est planté dans les champs.

Les Coulombe produisent deux variétés: une verte, et pour la première fois, une rouge. La variété verte est davantage utilisée en laitue et a un goût qui s’apparente à la roquette, explique Mme Coulombe. Pour la laitue chinoise rouge, elle est quant à elle apprêtée en bâton. Seulement quelques feuilles sont enlevées de la plante, qui est ensuite bouillie et consommée telle quelle. Si l’autre variété «vire mal», elle est aussi vendue en bâton, ce qui n’occasionne aucune perte avec cette culture, indique l’agricultrice.

La bonne variété

Bien que la culture de la laitue chinoise aille bien, selon Mme Coulombe, elle entraîne tout de même un certain stress puisqu’il s’agit d’une plante un peu moins connue. Elle ne demande toutefois pas plus de surveillance que d’autres cultures. Comme bien d’autres, ce légume n’apprécie pas trop les températures extrêmes.

Plusieurs légumes asiatiques sont cultivés à la Ferme Coulombe et Fils. On compte 18 hectares de chou nappa et 11 hectares de chou chinois, en plus des hectares pour la laitue chinoise.

«Le défi, c’est de trouver la bonne variété. C’est ça le plus dur. Une fois que tu l’as trouvée, ça va pas pire. C’est comme n’importe quelle culture, il faut tu aies de bonnes bases, de bons engrais et un bon climat. […] On dirait que tous les insectes aiment le Nappa, mais ça se contrôle avec un bon dépistage», explique Mme Coulombe.

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