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Caroline Simard revient sur sa deuxième année de mandat

RÉTROSPECTIVE. Alors qu’à sa première année, Caroline Simard a appris à connaître les élus et citoyens avec qui elle allait travailler au cours de son mandat, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré croit que l’année 2015 marque la consolidation des liens qu’elle a tissés avec la communauté. Elle nous offre un bilan de sa deuxième année de service.

La députée libérale élue depuis 20 mois à l’Assemblée nationale a noté plusieurs bons coups lors de sa deuxième année dans la circonscription. Parmi ceux-ci, le projet d’Hydro-Canyon à Saint-Joachim et le parc éolien de la Seigneurie de Beaupré viennent à son avis renforcer la situation économique de la MRC et des municipalités. «On sent de la volonté et du dynamisme sur la Côte-de-Beaupré», affirme-t-elle.

Pour elle, son rôle dans ces dossiers est d’être une facilitatrice entre les acteurs principaux du projet et le gouvernement. «C’est comme pour le développement du Mont-Sainte-Anne, donne-t-elle comme exemple. Ce sont des projets privés, mais qu’on suit assidument pour le développement de la région.»

Côté culture, une première a été réalisée à Boischatel avec les transferts de responsabilité en matière de patrimoine. «On a accompagné le maire Yves Germain tout au long du processus, rapporte Mme Simard. Toutes les autres municipalités pourront s’en inspirer.» La députée note aussi l’investissement important octroyé à la Grande Ferme pour sa mise en beauté. L’annonce pour le pont de l’Île d’Orléans et l’ouverture de nouvelles places en garderie s’ajoutent à sa liste de points positifs de 2015.

La suite à la page suivante.

Des dossiers chauds à traiter

Le controversé dossier de carrière de pierres dans le TNO Sault-au-cochon a fait l’objet de suivis réguliers selon Caroline Simard, qui affirme avoir tout fait en son pouvoir pour limiter les dégâts. «On a voulu s’assurer que l’entrepreneur respecte les heures de travail auquel il avait droit, affirme-t-elle. On accompagne aussi la MRC dans sa démarche pour agrandir le territoire de la réserve de biodiversité du Cap-Brûlé et la création d’un parc régional.»

La femme prend des gants blancs pour parler du dossier de l’usine de traitement d’eau de Sainte-Anne-de-Beaupré, un dossier présentement judiciarisé et sur lequel les élus ne peuvent donc pas se prononcer. «Mon seul souhait, c’est que chaque citoyen ait accès à de l’eau potable le plus rapidement possible, et qu’on ne les prenne pas en otage», commente-t-elle.

Résolution pour 2016

Pour cette native de la région, l’important est de continuer d’être présente sur le terrain et à l’écoute des citoyens de la région qu’elle représente. «Je suis sûre que ça ne doit pas être pareil quand on représente sa circonscription d’origine, soutient-elle. Quand je parle aux citoyens, c’est un peu de la famille, des amis. C’est pour ça que je suis entrée en politique.»

L’année 2016 comprend plusieurs projets pour la députée, dont plusieurs touchent la stratégie maritime. «On peut penser à la revitalisation du parc maritime de Saint-Laurent ou de l’appui des municipalités dans des projets de développement riverains», élabore-t-elle. En plus du plan de conservation de l’Île d’Orléans, Caroline Simard souhaite pouvoir affirmer en 2016 qu’elle est la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré…Île-d’Orléans!

Québec Hebdo

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