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Le Legs des Pionniers: avoir le Mont-Sainte-Anne dans sa cour arrière

RÉSIDENTIEL. Deux mois après avoir reçu le feu vert de la Cour supérieure du Québec pour acquérir les terrains de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ), le développement résidentiel Le Legs des Pionniers voyait s’élever de terre ses premières copropriétés à Saint-Ferréol-les-Neiges, au pied du Mont-Sainte-Anne. Quelque huit mois se sont écoulés depuis et, jeudi, le promoteur faisait le point sur l’état du projet qui doit compter, à terme, 175 résidences.

«On a livré 17 unités avant Noël, et d’autres sont en cours de construction. On a environ 25% du projet de vendu actuellement», chiffre Jocelyn Boivin, président des Habitations Boivin. Maisons unifamiliales et jumelés pour la plupart, les résidences affichent une architecture extérieure tantôt champêtre, tantôt contemporaine selon qu’elles s’élèvent dans les secteurs du Versant ou du Lac.

Mais, de préciser M. Boivin, «ce qu’on essaie de créer, ce n’est pas juste un quartier avec des maisons. On essaie de donner une âme à tout ça.» Aussi travaille-t-on également à l’aménagement d’un sentier multifonctionnel qui encerclera le nouveau développement, et on prévoit l’ajout d’une patinoire et de glissades. «Même si les gens ont accès à proximité aux installations du Mont-Sainte-Anne, on veut leur permettre d’avoir une vie de quartier», mentionne le promoteur.

Une transaction historique

«Ça n’a pas toujours été facile», avouera-t-il par ailleurs en faisant référence à la mise sur pied du projet, qui passait par l’acquisition de terrains appartenant à la SÉPAQ. Le contrat de vente signé en 2013 avait été décrié par un groupe de résidents de Saint-Ferréol-les-Neiges, qui contestait la capacité légale de la SÉPAQ de céder des terrains à vocation récréative ou touristique pour du développement résidentiel. Un argument que, en mars dernier, la Cour supérieure du Québec rejetait du revers de la main pour donner raison à la SÉPAQ.

Jocelyn Boivin parle à ce titre d’une transaction historique. «À part les constructions qui ont déjà eu cours au pied de la montagne dans les années 1970 et 1980, c’est le premier développement qu’il y a sur les terrains du Mont-Sainte-Anne – la SÉPAQ.»

«Le parc aquatique n’est pas mort»

Et le paysage risque encore de changer alors que la décision de la Cour supérieure ouvre aussi la porte à la poursuite des démarches pour le projet de parc aquatique. Deux sites ont été ciblés pour l’accueillir, confirme M. Boivin, «mais c’est bien sûr que pour l’instant, c’est plus en discussion qu’en proposition. C’est à voir avec les mois à venir.»

Chose certaine, ce n’est pas le Village Vacances Valcartier qui aura raison de l’initiative. «On ne pense pas qu’un empêche l’autre, fait valoir l’homme d’affaires. Avec une clientèle de 600 000 à 700 000 visiteurs au Mont-Sainte-Anne par année, ça fait une clientèle naturelle pour alimenter le parc aquatique. Et on est certains qu’on pourrait aller chercher une clientèle supplémentaire. Il s’agit peut-être de trouver une formule différente», conclut-il.

Le Legs des Pionniers en chiffres

– Investissement: 70M$

– Prix de vente moyen: 290 000$

– Échéancier: 5 ans

Journée portes ouvertes au Legs des Pionniers ce samedi, avec possibilité de visiter une maison modèle. Les visiteurs auront la chance de gagner l’une des 50 paires de skis Rossignol édition 50e anniversaire du Mont-Sainte-Anne. Des navettes feront le trajet entre la boutique Sports Alpins et Le Legs des Pionniers de 11h30 à 15h30.

Québec Hebdo

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