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Étapes historiques pour les restaurants Le Montagnais

Les quatre frères Ménard propriétaires des restaurants Le Montagnais n’ont pas hésité très longtemps avant de célébrer le 25e anniversaire de la succursale de Saint-Tite-des-Caps et le 15e de celle de Sainte-Anne-de-Beaupré.

Plus de 250 personnes étaient réunies, le 30 mai, au Centre Olivier Le Tardif, de Château-Richer, à l’occasion d’un souper offert par les propriétaires, qui souhaitaient ainsi les remercier pour leur appui au fil des ans.

Que ce soit des fournisseurs, des politiciens, des clubs de l’âge d’or et même des clients, tous étaient bien heureux de pourvoir venir célébrer avec la famille Ménard, dont la majorité d’entre eux ont travaillé ou sont toujours à l’emploi des restaurants. Les frères Claude, Gilles, Jean-Roch et Réjean Ménard ont tenu à souligner tout au long de la soirée que le succès du Montagnais reposait sur une forte entraide familiale.

Soirée unique

Invitée à prendre la parole, la députée de Charlevoix, Pauline Marois, a tenu à souligner le caractère unique de cette soirée.
«J’ai participé à plusieurs anniversaires du genre, mais j’ai rarement une entreprise célébrer avec autant de gens», a-t-elle indiquée.

De son côté, le député fédéral de Montmorency-Charlevoix-Haute-Côte-Nord, Michel Guimond, y est allé de révélations qui, selon lui, pourraient lui permettre de faire son entrée dans le Livre des records Guinness.
«Lors d’un certain temps des Fêtes, j’avais mangé de la dinde qui provenait du Montagnais pas moins de 11 fois», s’est-il exclamé.

L’état-major de l’Association des restaurateurs du Québec, dont Claude Ménard en est le trésorier, s’était aussi déplacé pour cette soirée, ne voulant rien manquer des célébrations.

Employées honorées

On a aussi profité de cette fête pour souligner l’important apport de deux employées du restaurant de Saint-Tite-des-Caps, qui sont présentes depuis un quart de siècle. Léontine Simard, celle qui se cache derrière les fameux mille-feuilles, et Renée Ferland, serveuse depuis le tout début, ont reçu un bel hommage de la part de leurs patrons.

Incendie qui sert d’étincelle

Alors à l’emploi de la Roulotte à patates frites de Saint-Tite-des-Caps, Claude Ménard avait vu son emploi être emporté en même temps que le restaurant, qui a été victime d’un incendie criminel, il y a environ 25 ans. Plutôt que de chercher du travail ailleurs, il a plutôt décidé de reconstruire au même endroit pour ainsi devenir propriétaire d’un restaurant.

L’ouverture du premier Montagnais avait alors eu le malheur de tomber en même temps que la Fête des mères, un véritable premier test pour le jeune restaurateur, qui devait composer avec une longue file d’attente. Une dizaine d’années plus tard, Claude s’est associé à ses trois frères afin de procéder à l’ouverture d’un deuxième restaurant, soit celui de Sainte-Anne-de-Beaupré.

Victime de son succès à Saint-Tite-des-Caps, de nombreuses personnes se sont déplacées lors de l’inauguration afin goûter à la cuisine du Montagnais et, encore une fois, les employés ne savaient plus où donner de la tête.

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