Stabilité du taux d’inoccupation locatif au Québec
LOGEMENTS – Le taux d’inoccupation moyen des immeubles locatifs privés s’établit à 2,9% au printemps 2014 dans les centres urbains du Québec. Il s’agit d’une faible variation de -0,2% par rapport aux données compilées l’an dernier.
Selon l’Enquête sur les logements locatifs réalisée au printemps par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), toutes les régions métropolitaines ont enregistré une stabilité sur le plan statistique, à l’exception des régions de Gatineau et de Saguenay. La région de Québec a enregistré le taux d’inoccupation le plus faible (1,8%), alors que la région de Gatineau affichait le taux le plus élevé (5,8%).
«La relative stabilité du taux d’inoccupation découle d’une hausse proportionnelle de l’offre et de la demande. Du côté de l’offre, les enquêtes mensuelles des mises en chantier témoignent de l’arrivée sur le marché de nouveaux ensembles d’appartements locatifs. Du côté de la demande, sa hausse a certainement été soutenue par une moindre accession à la propriété, comme en témoignent les statistiques du marché de la revente», affirme Kevin Hughes, économiste régional à la SCHL pour le Québec.
Dans les autres agglomérations urbaines, le taux de vacance des logements varie en fonction de la des villes centres. Il est également stable du côté des agglomérations de 50 000 à 99 999 habitants. Toutefois, l’enquête rapporte une hausse dans les agglomérations de 10 000 à 49 999 habitants.
Loyer moyen
Pour les appartements de deux chambres, le loyer moyen se chiffre à 709$. Des variations sont constatées à l’intérieur d’une fourchette variant de 562$ à 766$, entre les plus petites agglomérations urbaines et les régions métropolitaines. La hausse moyenne du loyer est estimée à 2,3% en date d’avril 2014.
