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Confiturerie Tigidou: bien plus que de la confiture

ENTREPRISE – Alors qu’elle entame à peine sa deuxième année d’existence, la Confiturerie Tigidou, situés à Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans, ajoute quelques cordes à son arc avec l’ouverture d’une résidence de tourisme, d’une salle de dégustation et d’un écomusée.

L’aventure se poursuit pour Vincent Paris et Catherine Trudel, un couple qui a ouvert leur confiturerie l’année dernière après avoir rénové en profondeur une vieille grange appartenant à l’époque à la Fraternité des chevaliers de Saint-François d’Assise. Maintenant accessible à l’étage, «La part des anges», le nom donné à l’endroit pouvant accueillir des visiteurs pour un séjour.

À l’image de l’ensemble du bâtiment, cette section a été remise à neuf avec plusieurs éléments récupérés de la grange. «Nous avons fait des choses qu’il n’aurait pas été possible de faire en achetant du neuf», explique M. Paris, en parlant du cachet que donnent les différents objets réutilisés, comme des planches de bois faisant office de tête de lit où un vieux canot qui décore le plafond.

Sous ce lieu de séjour se trouve la nouvelle salle de dégustation, où les propriétaires feront savourer aux curieux les confitures du moment. Une pièce quant à elle sert d’écomusée. C’est à cet endroit que les mystères de la fraise et des autres produits servant à confectionner les recettes seront expliqués.

En cuisine, les deux sorciers, tels qu’ils se surnomment, ne chôment pas. Multipliant les expériences avec différents ingrédients et accompagnés d’un chef cuisinier, les confituriers offrent jusqu’à maintenant une vingtaine de produits.

Une variété appelée à augmenter au cours des prochaines années, d’autant plus que le jeune couple est allé étudier à l’Institut de technologie agroalimentaire de Jonquière cet été pour en connaître un peu plus sur la science de la transformation et la «chimie de la confiture», explique M. Paris.

En plus des sirops et des confitures, y compris celles de glace, celui qui est originaire de Saint-Jean aimerait se lancer dans la production de liqueurs, comme par exemple un porto framboisé. Cela pourrait se faire d’ici deux ans, estime-t-il.

Projets

Parmi les autres projets, les deux Orléanais sont toujours à la recherche de points de vente pour la distribution. Ils souhaitent également aménager un jardin pour cultiver de petits fruits et des herbes pour leurs recettes, eux qui se procurent leurs aliments chez des producteurs certifiés «Savoir-Faire Île d’Orléans» et qui aimeraient bien se procurer des petits fruits biologiques de l’endroit s’il y en avait de produit. «Nous sommes encore plus convaincus. S’il y a déjà eu des doutes, il n’y en a plus du tout», soutient M. Paris qui croit plus que jamais en leur projet.

 

L’Autre Voix, membre du Groupe Québec Hebdo

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