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Légalisation de la marijuana : la Côte, prête pour le pot?

POLITIQUE. Si la Ville de Québec a annoncé, il y a peu de temps, avoir opté en faveur d’une réglementation plus sévère que la législation provinciale en matière de cannabis, L’Autre Voix a voulu connaître celle adoptée par les municipalités de la Côte-de-Beaupré, à l’aube de l’entrée en vigueur de la loi sur la légalisation, le 17 octobre.

La plupart des municipalités de la Côte-de-Beaupré s’en remettent à la loi provinciale.

Photo – Deposit Photos

À Boischatel, le directeur général, Carl Michaud, a affirmé poursuivre son application dans la même veine que le gouvernement, avec l’adoption des spécifications inscrites à la loi 157.

Toutefois, de façon plus distinctive, la municipalité ainsi que sa voisine, L’Ange-Gardien, possède déjà des règles entourant la fumée dans les lieux publics. Ainsi, la consommation de cannabis, tout comme le tabac, sera toujours interdite sur les terrains municipaux et de loisirs notamment, comme dans les parcs et les aires de jeux et il demeurera inacceptable de se trouver en état de consommation dans ces lieux.

«L’objectif est de rester vigilant en demeurant alerte aux modifications qui pourraient être apportées par le gouvernement, mais je ne pense pas qu’on soit mal pris avec nos règlements actuels», commente M. Michaud, qui garde toujours la porte ouverte à y apporter des précisions.

Le directeur général de Château-Richer, François Renaud, abonde lui aussi dans le même sens que la province, de la même manière qu’à Sainte-Anne-de-Beaupré.

«Ce sera plus facile pour la police ici de suivre les instructions qui lui seront dictées par la Sûreté du Québec (SQ)», justifie-t-il.

Le maire de Beaupré, Pierre Renaud, estime quant à lui se contenter «d’appliquer la réglementation en vigueur, afin de ne pas brimer la liberté des gens», parce qu’il juge qu’ils sont «capables d’user de leur bon jugement» pour s’adapter aux règles qui tolèreront, pour l’instant, le cannabis aux mêmes endroits où le tabac est permis.

À Saint-Ferréol-les-Neiges on a confié ne pas avoir eu le temps de dresser un dossier à ce sujet, tandis que le directeur général de Saint-Tite-des-Caps, Marc Lachance, a avoué qu’au moment d’écrire ces lignes, aucune réglementation spécifique n’était encore en vigueur dans son secteur.

«On en a jasé un peu, mais pour l’instant, on se rabat sur les règlements provinciaux qui sont déjà exhaustifs», précise-t-il.

Rappelons que la Loi sur le cannabis est de juridiction fédérale, mais que les provinces ont le pouvoir de décider de leur propre réglementation en ce qui concerne les lieux où en consommer, l’âge minimal légal, les lieux où s’en procurer et la quantité pouvant être possédée. Les municipalités peuvent aussi adopter des codes distincts sur leur territoire.

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